euros foot féminin 2022

Euro féminin de football 2022 : l’Allemagne met fin au rêve de finale de la France

Publié le Mis à jour le

Les Bleues se sont inclinées contre l’Allemagne (2-1), mercredi à Milton Keynes (Angleterre), en demi-finales de l’Euro 2022.

La déception de Kadidiatou Diani et Ouleymata Sarr après l’élimination de la France contre l’Allemagne, en demi-finales de l’Euro 2022, à Milton Keynes (Angleterre), le 27 juillet 2022. RUI VIEIRA / AP

Le rêve de l’équipe de France féminine de football a pris fin peu avant 23 heures, mercredi 27 juillet, à Milton Keynes (Angleterre). Ce songe estival, celui de décrocher le premier titre international de son histoire, a été éteint par l’Allemagne (2-1), en demi-finales de l’Euro 2022. En finale, la Nationalelf défiera l’Angleterre dans son antre de Wembley (Londres), dimanche à 18 heures.

Invaincues depuis le début de l’Euro avant cette rencontre, les Bleues fondaient de grands espoirs. Certes, l’Allemagne, du haut de ses huit titres européens, connaissait bien mieux les sommets d’un dernier carré, contrairement à l’équipe de France, novice à ce niveau en championnat d’Europe.

Mais de ce tournoi, les Françaises garderont longtemps en mémoire le nom d’Alexandra Popp. L’attaquante allemande a douché les espoirs de l’équipe de France en plantant une tête rageuse sur un centre de Svenja Huth (2-1, 76e), le sixième but dans cet Euro pour Popp, qui rejoint l’Anglaise Beth Mead en tête du classement des buteuses.

En première période, c’est déjà elle qui avait ouvert la marque pour les Allemandes. Sa reprise jambe tendue du centre de Svenja Huth, encore elle, avait récompensé logiquement la domination de son équipe (1-0, 39e).

Plus pressantes, plus présentes physiquement, les joueuses de Martina Voss-Tecklenburg avaient posé leur patte sur cette demi-finale. La France était dépassée et ne répondait que par des fautes à répétition. D’ailleurs, sur un des nombreux coups francs dangereux de la première période, Alexandra Popp aurait déjà pu trouver la mire sans une parade de Pauline Peyraud-Magnin (22e).

C’est donc assez logiquement que la France était menée, elle pensait même rentrer aux vestiaires avec ce but de retard. C’était compter sans l’inspiration de Kadidiatou Diani, à l’origine de l’égalisation. Juste avant la pause, l’attaquante du PSG forçait Merle Frohms à marquer contre son camp, sa frappe ricochant sur le dos de la gardienne après avoir heurté le poteau gauche (1-1, 44e).

Une réaction soudaine contre le cours du jeu

Lire la suite »