Sommet de l’OTAN à Varsovie: renforcement militaire

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« Les dirigeants des 28 pays membres de l’Otan tiendront leur prochain sommet à Bruxelles l’année prochaine », a annoncé samedi le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg.

«Nous nous attendons à nous rencontrer à nouveau en 2017 à notre nouveau quartier général à Bruxelles», a dit Stoltenberg à Varsovie, à quelques heures de la fin du sommet qui a entériné le plus important renforcement militaire de l’Otan depuis la fin de la Guere froide.

«Nous sommes unis»

 

Source: Wikistrike.vom

Lors d’un sommet à Varsovie (Pologne), l’Otan a affiché son unité face à la Russie, tout en réaffirmant sa volonté de dialogue et estimant que Moscou ne représentait pas de «menace immédiate».

«Nous sommes unis», a déclaré ce samedi le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg, au deuxième jour du sommet qui se tient en présence du président Barack Obama et des autres dirigeants des 28 pays membres.

Cap vers l’Est

Depuis le début du sommet vendredi, les participants ont martelé que l’Alliance ne tolèrerait aucun acte hostile sur son flanc oriental tout en laissant la porte ouverte au dialogue.

Les 28 chefs d’Etat et de gouvernement de l’Alliance ont décidé vendredi de déployer quatre bataillons dans les Etats baltes et en Pologne, un défi sans précédent envers Moscou depuis la Guerre froide.

Ainsi, deux ans après le sommet de Newport (Pays de Galles), qui avait pris acte de la nouvelle donne en Europe après l’annexion de la Crimée, l’Otan a parachevé sa nouvelle posture stratégique à l’Est.

Une étape vers le bouclier antimissile

Pour la défense antimissile de l’OTAN sur le territoire européen, c’est une étape importante, même si le bouclier est loin d’être achevé : comme prévu, les 28 États membres de l’Alliance ont déclaré vendredi 8 juillet lors du sommet de Varsovie la « capacité opérationnelle initiale » du système. « Cela signifie que les navires américains basés en Espagne, le radar en Turquie, et le site intercepteur en Roumanie sont à présent en mesure de fonctionner ensemble sous le commandement et le contrôle de l’OTAN », a déclaré le secrétaire général Jens Stoltenberg. De quoi, en théorie, intercepter une frappe sporadique venue d’Iran, adversaire que l’on ne nomme pas.

Les équipements déjà installés en Europe ont été financés à hauteur de centaines de millions de dollars par les États-Unis, moteur dans la construction du bouclier européen depuis 2002 dans l’Alliance. L’étape de 2016 est la deuxième d’un plan qui devrait, en 2020, aboutir à un système complet de défense face à toute menace balistique venue du Moyen-Orient ou de la Corée du Nord.

(20mn avec AFP)

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