Mireille Rabenoro élue par ses pairs Présidente de la CNIDH

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Une touche féminine

Mireille Rabenoro, Présidente de la CNIDH
Mireille Rabenoro, Présidente de la CNIDH

Un peu plus de deux mois après la prestation de serment de ses membres, la Commission nationale indépendante des droits de l’homme (CNIDH), a constitué son bureau composé d’un président, d’un vice-président et d’un rapporteur général qui ont été élus, hier.

À l’issue du 2e tour des votes des dix membres composant l’entité sise aux 67ha Sud, Mireille Rabenoro, connue pour ses engagements dans la défense des droits de la femme, a été élue à la présidence. Pour la première fois dans cette Ve République, un organe indépendant sera dirigé par une femme. Face à elle était aligné maître Mamy Andrian­jafindrakoto Rabe­tokotany, ancien bâtonnier de l’ordre des avocats.

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), étant déjà présidé par un ancien bâtonnier, à savoir, maître Hery Rakoto­manana, il semble que la CNIDH ait souhaité être conduite par une personnalité ayant fait ses armes et ses preuves dans la défense des droits de l’homme. N’ayant pas réussi à briguer le poste de président, maître Rabetoko­tany s’est, alors, aligné à la ligne de départ de la course à la vice-présidence, face à Ravao Georgine Matavima­nana, ancienne journaliste. Une course où l’avocat est sorti vainqueur.

Le poste de rapporteur général, enfin, a opposé deux acteurs des médias, l’ancienne journaliste Matavinana désignée au sein de la Commis­sion des droits de l’homme par le Sénat et Seth Andria­maro­hasina, journaliste de carrière, représentant l’Ordre des journalistes de Madagas­car (OJM). Un face-à-face qui a vu le fait-diversier Seth Andriamaro­hasina élu rapporteur général de la CNIDH. Anaclet Imbiky, ancien ministre de la Justice, s’est fait quelque peu discret durant les élections d’hier, laissant penser d’autres intentions et objectifs de la part de cet ancien ministre de la Justice.

(source: L’Express)

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