Sommet inter-coréen: « il faut aller jusqu’au bout maintenant, pas au siècle prochain »

« Le sommet sera un pont pour mieux nous connaître » – Junhee Kwon
27 ans, étudiante en droit à l’Université nationale de Séoul
« Honnêtement, je ne suis pas très passionnée par le sommet. Les étrangers sont bien plus intéressés que nous autres étudiants qui pensons à terminer nos études et à trouver un emploi. Pour autant, je suis quand même les informations à la télévision. Mais je n’ai pas confiance en Kim Jong-un et en la Corée du Nord. Je crois que c’est l’arrivée de Donald Trump et ses pressions qui ont poussé le Nord à accepter ce sommet et la rencontre en juin prochain. Pourtant, tous mes amis étudiants n’aiment pas Trump.
Lorsqu’il a été élu, nous étions tous contre lui. En même temps, j’attends la fin de la journée, j’espère que quelque chose de positif en sortira et que la détente sur la péninsule pourra se concrétiser. À la fin du sommet, je ferai peut-être confiance à Kim Jong-un. Nous verrons…
L’idée de la réunification des deux Corées est certes importante, mais je ne peux pas l’imaginer avant au moins une dizaine d’années : notre niveau de vie ici est bien plus élevé, notre monnaie est plus forte et le marché du travail ici est bien meilleur qu’au Nord. Le sommet sera un pont pour nous rapprocher encore un peu, mieux nous connaître. Mais sans l’accord des États-Unis, rien ne sera possible sur la péninsule. »
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