Le centre droit de retour au pouvoir en Grèce
La Nouvelle Démocratie a conquis près de 40 % des voix dimanche lors des élections législatives. Mais la défaite annoncée de Syriza et du Premier ministre Alexis Tsipras est moins lourde que prévu.

Comme prévu par les sondages, la Grèce change de cap. Dimanche 7 juillet, les quelque 9 millions d’électeurs appelés aux urnes ont décidé d’accorder leur confiance à la Nouvelle Démocratie (ND). Avec plus de 99 % des bulletins dépouillés, le parti de centre droit porté par Kyriakos Mitsotakis récolte 39,85 % des voix, selon Ekathimerini, soit 158 des 300 sièges de la Vouli, le Parlement grec. Syriza, la formation d’extrême gauche au pouvoir depuis 2015, obtient 31,53 % des suffrages, soit 86 sièges. Alexis Tsipras va donc devoir quitter son poste de Premier ministre.
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The Telegraph voit dans le score de Syriza un “rejet écrasant”. Pas le Corriere della Sera, pour qui, certes, “l’écart existe” mais “il n’est pas énorme”. Surtout comparé aux estimations et aux 23 % lors des élections européennes en mai. Un résultat décevant qui a conduit M. Tsipras à avancer ces législatives prévues en octobre. Il “a perdu la majorité, mais ce n’est pas un politicien battu. […] Le rebond est important”, insiste le journal milanais.
Le Premier ministre a “fait bonne figure” en reconnaissant sa défaite, remarque Ekathimerini. “Nous acceptons le verdict du peuple la tête haute. Pour amener la Grèce là où elle se trouve aujourd’hui, nous avons dû prendre des décisions difficiles avec un coût politique lourd”, a déclaré celui qui siégera désormais au Parlement.
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