«Tout est sujet à controverse chez lui, même sa façon de démissionner», résumait ce matin la lettre d’information londonienne de Politico. En annonçant son départ tout en restant premier ministre quelques mois supplémentaires, le temps que son successeur à la tête du parti, et donc du gouvernement, soit élu (sûrement au début du mois d’octobre), Boris Johnson a fâché l’opposition – mais pas seulement. Au sein même du parti conservateur, plusieurs voix éminentes le pressent de quitter dès maintenant le 10, Downing Street. Rien de bien nouveau pourtant : en 2019, sa prédécesseure Theresa May avait annoncé sa démission le 24 mai, avec effet le 7 juin, mais elle était restée en réalité aux affaires jusqu’à l’élection de Boris Johnson le 20 juillet. Si cette fois-ci la succession sera légèrement plus longue à organiser, c’est que l’arrivée des vacances d’été et l’interruption de la session parlementaire reportent vraisemblablement le vote interne du parti conservateur à la rentrée des classes.
(source: lefigaro.fr)