Corée du Sud
Corée du Sud: Moon Jae-In nouveau Président
Moon Jae-In a remporté 41,1 % des suffrages, soit 13,4 millions de voix, loin devant le conservateur Hong Joon-Pyo, issu du parti de la présidente déchue (24,03 %) et du centriste Ahn Cheol-Soo (21,4 %). Après une cérémonie d’investiture sans fioritures, le chef de l’État a pris la direction de la Maison Bleue, la présidence sud-coréenne, debout dans une limousine, saluant ses partisans au passage.
« Je serai le président de tous les Sud-Coréens », a déclaré le président Moon, promettant de « servir y compris ceux qui ne me soutiennent pas ». « Je serai un président à portée du peuple ».

Il a rencontré les députés du parti conservateur Liberté Corée, partisans de la ligne dure avec Pyongyang et qui l’ont souvent accusé de vouloir « livrer le pays tout entier à la Corée du Nord une fois élu ». « Je voudrais montrer à notre peuple que nous avançons tous ensemble », leur a dit le nouveau président, expliquant qu’il leur demanderait leur avis sur les sujets de sécurité nationale. « Je vous supplie de coopérer !».
Le nouveau président de la Corée du Sud se dit prêt à aller rendre visite à son voisin nord-coréen « si les conditions sont réunies ».
Le nouveau président sud-coréen Moon Jae-In s’est immédiatement dit disposé à se rendre en Corée du Nord, dans un contexte de crispation avec ce pays reclus doté de l’arme nucléaire.
Le nouveau chef d’État de 64 ans, plutôt de gauche, est un ancien avocat spécialiste de la défense des droits de l’homme. Il se dit favorable à une forme de dialogue avec Pyongyang pour parvenir à la paix, ce qui tranche singulièrement avec la rhétorique menaçante employée ces derniers temps à l’endroit de la Corée du Nord par l’administration Trump.
« Si besoin, je partirai tout de suite à Washington », a déclaré le nouveau chef de l’État issu du Parti démocratique, juste après sa prestation de serment devant les députés. « Je me rendrai également à Pékin et Tokyo, et même à Pyongyang si les conditions sont réunies ».
Corée du Sud: la-presidente Park Geun hye définitivement destituée pour corruption
La destitution a été officialisée vendredi 10 mars par la Cour constitutionnelle qui a ainsi confirmé la décision, prise le 9 décembre 2016, par l’Assemblée nationale pour 13 motifs. Mme Park était restée présidente, mais privée de tous ses pouvoirs, assumés par le premier ministre, Hwang Kyo-ahn. Une élection doit être organisée sous 60 jours.(avec AFP)
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