Herzl
Herzog appelle à « s’approprier à nouveau le sionisme », une « source de fierté »
Le président a fait cette déclaration lors d’un discours prononcé lors du 125e anniversaire du Premier Congrès sioniste à Bâle, en Suisse

Le président Isaac Herzog a appelé, lundi, à revendiquer à nouveau le mot « sionisme » en en faisant un terme positif, déplorant qu’il soit dorénavant considéré comme une insulte à l’égard des Juifs et des Israéliens.

À Bâle, Herzog prend la pose d’Herzl et appelle à l’unité d’Israël et de sa diaspora
Prenant la parole lors d’un événement qui a célébré le 125e anniversaire du Premier Congrès sioniste, Herzog a dit que les sionistes – celles et ceux qui croient dans le droit et dans la nécessité de l’auto-détermination des Juifs sur la terre biblique d’Israël – devaient faire en sorte de s’approprier à nouveau le mot pour qu’il puisse devenir « une expression de notre identité nationale propre, de nos traditions, de nos espoirs, de nos valeurs éclairées, de la justice et de notre engagement à l’égard de tikkun olam – soit le terme en hébreu qui signifie « réparer le monde ».
Herzog, qui s’est exprimé en hébreu à l’occasion de cet événement principalement anglophone, s’exprimait dans la salle de concert Stadtcasino de Bâle, en Suisse – là où le Premier congrès sioniste s’était réuni pour la toute première fois en date du 29 août 1897.
« Aujourd’hui, 125 ans après ce moment déterminant, où une poignée de leaders sionistes pionniers et révolutionnaires avaient su changer l’Histoire humaine et l’Histoire juive ici, à Bâle, berceau du sionisme politique, dans cette salle où Theodor Herzl avait ouvert le Premier Congrès sioniste, je me tiens devant vous en tant que président de l’État d’Israël venu de Jérusalem, capitale éternelle de l’État-nation du peuple juif », a dit Herzog.
Dans ce discours, qui a largement abordé la question de l’histoire et de la philosophie du sionisme politique, Herzog a appelé les personnes présentes à revendiquer à nouveau positivement ce terme.