La crise politique toujours dans l’impasse en Arménie. Le député et opposant Nikol Pachinian a encore réuni des dizaines milliers de partisans jeudi soir à Erevan, la capitale de cette ex-république soviétique du Caucase.
Nikol Pachinian
En Arménie, Nikol Pachinian désigné premier ministre
Seul candidat en lice, Nikol Pachinian, député d’opposition et ancien journaliste, a été soutenu mardi 8 mai par 59 députés, alors qu’il avait besoin de 53 voix pour être élu. Il s’agit du deuxième vote au Parlement arménien en huit jours, sur une candidature qui avait subi un échec le 1er mai.
Mais, au lendemain de son échec, il avait assuré avoir assez de voix pour être élu, affirmant que « tous les groupes (parlementaires) ont déclaré qu’ils soutiendraient (sa) candidature » au poste de premier ministre.
L’élection de l’opposant décrispe le mouvement de protestation

Arménie : la crise politique dans l’impasse

Le chef de la fronde antigouvernementale affirme être le seul candidat possible au poste de Premier ministre par intérim. Le Parlement doit le désigner la semaine prochaine lors d’une réunion extraordinaire.

« Nous sommes venus ici pour montrer que le peuple arménien souhaite la justice et la paix. Nous voulons que Nikol Pashinian atteigne son objectif. Il veut créer une République démocratique, sans corruption », explique ce manifestant.
Sous la pression de la rue, le Premier ministre et ex-président Serge Sarkissian a démissionné en début de semaine. Un de ses proches, Karen Karapetian, a été nommé à la tête d’un gouvernement par intérim.
Ce dernier a rejeté ce vendredi la proposition du chef de l’opposition de mener des négociations sur l’avenir du pays.
(par euronews)