Nouveau parti politique – L’ADN s’engage dans le défi contre la pauvreté

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Un nouveau venu dans le paysage politique national, mais surtout régional. L’Arche de la Nation fait son entrée dans l’arène sous l’impulsion de la population et pour sa victoire.

La victoire est notre seule limite. Tel est le mot d’ordre du parti Arche de la Nation (ADN). N’ayant obtenu son récépissé d’existence du ministère de l’Inté­rieur que jeudi, la nouvelle formation politique est, peut-être, un nouveau venu dans l’arène. Elle dispose d’un cheminement bien défini, dont l’objectif final est « la victoire » de chaque Malgache.

« Un pays ne peut pas être fort si sa population n’est pas forte », soutient Edgard Razafindravahy, chef de file de l’ADN. Tel est le sens de la victoire recherchée par le jeune parti: vaincre la pauvreté et parvenir au bien-être de tous les citoyens sans exception et renforcer ainsi la nation, la République et ses institutions. Pendant l’officialisation de la création de l’Arche de la Nation, l’ancien candidat à la présidentielle a ressorti son slogan de campagne, « ensemble nous allons vaincre ».Bien que la formation politique porte les initiales de l’association Arche de Noé qui l’a soutenue durant les élections, Edgard Razafindravahy ne prétend pas en être le propriétaire ou le dépositaire. « Ce parti est né sur l’initiative et sous l’impulsion de la population de la base, de ceux qui m’ont suivi lors des élections et qui ont souhaité que le combat commencé à cette période, se poursuive et soit mené à terme. C’est-à-dire à la victoire de la population », explique-t-il.

Ayant vécu les différents événements qui ont secoué le pays, de 1972 à 2009, mais aussi riche de son parcours politique qui a débuté dans  la commune rurale d’Ambohi­malaza et a continué à la magistrature de la capitale en tant que Président de la délégation spéciale (PDS) de la ville d’Antananarivo, Edgard Razafindravahy souhaite partager son expérience. Dans la structure de l’ADN, il préfère, donc, parler de coordonnateur ou de guide, plutôt qu’avoir un statut de président. Par ailleurs, reconnaissant envers la société et les cieux de sa réussite professionnelle et sociale, il affirme pourtant « que je ne considèrerais pas ma réussite comme accomplie tant que, parmi mes concitoyens, il y en aura dans la misère ».

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