22 millions d’Euros pour la conservation des Aires Protégées de Madagascar

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22 millions d’Euros  pour la conservation des Aires Protégées de Madagascar

 

Les feux de brousse menacent en permanence
Les feux de brousse menacent en permanence

Ce 9 juin 2016 a eu lieu dans les locaux du Ministère des Finances et du Budget, à Antaninarenina, la signature d’une convention d’octroi de 22 millions d’Euros par la KFW (Allemagne) à la Fondation pour les Aires Protégées (FAPBM). Cette convention porte sur le financement à long terme des activités au sein des aires protégées malgache gérées par Madagascar National Parks.

Madagascar figure parmi les 12 pays dits à « mégadiversité » qui abritent en leur sein plus des ¾ de la diversité biologique de la planète. Le taux d’endémisme est, par ailleurs, très élevé sur l’île rouge : 95% des reptiles, 80% des plantes à fleur, 98% des palmiers, 99% des grenouilles et 100% des primates (lémuriens) sont endémiques à Madagascar.

L’érosion de ce capital naturel d’une grande richesse constitue, cependant, un risque latent malgré les efforts déployés par les acteurs de la conservation à Madagascar. Un risque que la Fondation pour les Aires et pour la Biodiversité de Madagascar cherche à amoindrir à travers le financement de la conservation des aires protégées de Madagascar.

 

Un mode de financement pérenne pour les aires protégées malgaches par la FAPBM

Cette contribution de la KFW au capital de la Fondation pour les Aires Protégées et pour la Biodiversité de Madagascar porte le capital de cette institution à un peu plus de 70 millions de dollars. Un capital investi sur les marchés des capitaux internationaux par des gestionnaires des fonds de réputation internationale et dont les revenus permettent le financement du coût de fonctionnement et la préservation des aires protégées à Madagascar.

La stabilité des financements alloués par la FAPBM permet aux gestionnaires des aires protégées bénéficiant de son financement de pleinement se concentrer sur leur cœur de métier, sans devoir se heurter aux préoccupations inhérentes aux financements courts, parfois non renouvelables.

Cet apport de la KFW permet à tout Madagascar de bénéficier des avantages consubstantiels à l’existence des aires protégées. Ces dernières qui assurent les fonctions écologiques essentielles garant de la durabilité,  assurent, en effet, les sources de revenus pour la population environnante. Et, dans un cadre plus large, les aires protégées sont une solution naturelle contre les effets néfastes du changement climatique sur le pays.

(Communiqué)

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