Trump en Arabie Saoudite: accueil royal et signature d’accords pour + de $380 milliards

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Un responsable de la Maison Blanche a annoncé ce samedi 20 mai des contrats de ventes d’armements d’une valeur de 110 milliards de dollars à l’Arabie saoudite, un allié traditionnel des Etats-Unis. Cette annonce a été faite au premier jour de la visite du président américain.

 « Le président et le secrétaire d’Etat (Rex) Tillerson vont assister à une cérémonie de signature de près de 110 milliards de dollars » d’accords militaires, a déclaré le responsable. Ces accords visent à « soutenir à long terme la sécurité de l’Arabie saoudite et de la région du Golfe face aux menaces de l’Iran », a-t-il ajouté sans détailler ces accords.
(AFP)

Les accords signés dépassent les 380 milliards de dollars, a annoncé plus tard samedi le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Jubeir. « Les deux pays ont signé une série d’accords (…). La valeur des investissements dépasse les 380 milliards de dollars », a déclaré Adel al-Jubeir lors d’une conférence de presse conjointe avec le secrétaire d’Etat Rex Tillerson.

 L’agence officielle saoudienne SPA a fait état de 34 accords dans des domaines aussi divers que la défense, le pétrole et le transport aérien, sans cependant fournir de montant total.
(Huffpost)

Les Etats-Unis assurent qu’ils ne reviendront pas dans le partenariat transpacifique

Négocié durant le mandat d’Obama, le TPP avait été conclu en 2015 après d’âpres négociations par 12 pays représentant 40 % de l’économie mondiale.

Les Etats-Unis ne reviendront pas dans le partenariat transpacifique (TPP), a déclaré dimanche le représentant spécial américain pour le Commerce, Robert Lighthizer, alors que les 11 autres pays signataires promettaient de ressusciter le vaste traité de libre-échange.

Les Etats-Unis «  se sont retirés du TPP et ils ne vont pas changer cette décision  », a déclaré M. Lighthizer à la presse lors d’une rencontre au Vietnam des ministres du Commerce de l’Asie-Pacifique.

Le libre-échange, l’ennemi de l’emploi américain

Négocié sous la présidence de Barack Obama, qui avait fait de la région Asie-Pacifique l’une de ses priorités géostratégiques et économiques, le TPP avait été conclu en 2015 après d’âpres négociations par 12 pays représentant 40 % de l’économie mondiale.

En janvier, Donald Trump a abandonné abruptement cet accord vu comme un contrepoids à l’influence croissante de la Chine, dans le cadre de ses politiques protectionnistes visant à sauver des emplois américains menacés selon lui par le libre-échange.

Les 11 autres signataires ont décidé à Hanoï de faire vivre ce pacte envers et contre tout. Les «  TPP 11  » veulent absolument sauver cet accord qui garantit à leurs yeux le libre-échange, défend les droits des salariés et protège l’environnement. Le ministre néo-zélandais du Commerce Todd McClay a ainsi déclaré à la presse que les «  TPP 11  » s’étaient engagés à trouver le moyen d’aller de l’avant pour mettre en œuvre le traité.

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