Finance

Discours d’ouverture de Mr Jean Jacques Rabenirina, président par interim de l’Assemblée nationale malgasche

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Ouverture de la session parlementaire du 07 Mai 2024 au Palais de Tsimbazaza

Groupement pétrolier : 418 milliards d’ariary d’arriérés au Fonds Routier

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Le Fonds Routier aurait organisé des rencontres entre les parties prenantes depuis le mois de janvier dernier pour tenter de trouver une entente pour la méthode d’apurement de ces dettes.

La tension monte d’un cran. L’Etat malgache donne le feu vert au Fonds Routier afin d’engager une réquisition de paiement si le Groupement pétrolier ne paye pas immédiatement les arriérés de Redevance pour l’Entretien Routier (RER) de cette année 2024. La question a été évoquée durant le Conseil des ministres de jeudi dernier. Face à la dégradation des routes nationales, le Gouvernement décide de mettre la pression sur les compagnies pétrolières pour assumer leurs contributions, importantes à la réhabilitation des routes. De 2021 à la fin du mois de janvier 2024, ces dernières accusent des arriérés d’un montant de plus de 419 milliards d’ariary dont 10 milliards ariary de dettes pour l’année 2015 ; 6 milliards d’ariary en 2018 ; 21 milliards d’ariary en 2020 ; 77 milliards d’ariary en 2021 ; 144 milliards d’ariary en 2022 ; 139 milliards d’ariary en 2023 et 20 milliards d’ariary d’arriérés en ce début d’année 2024. En effet, le problème ne date pas d’aujourd’hui. C’est un vrai dilemme pour tous les régimes qui se sont succédé.

Réquisition de paiement. Au mois de décembre 2023, un protocole d’accord a été trouvé entre le ministère de l’Economie et des Finances, le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures, la Jirama et le Groupement des Pétroliers de Madagascar en vue, entre autres, de l’apurement des arriérés des droits et taxes à l’importation 2022 et 2023. Dans ce protocole d’accord, le GPM s’est engagé à régulariser la RER pour un montant de 382 milliards d’ariary jusqu’au 31 mars 2024 et de reprendre le paiement normal des redevances pour l’entretien routier à compter de janvier 2024. Un engagement que les compagnies pétrolières n’ont apparemment pas respecté à ce jour malgré la tentative de médiation effectuée par le Fonds Routier. En effet, d’après les informations, le Fonds Routier aurait organisé des rencontres entre les parties prenantes depuis le mois de janvier dernier pour tenter de trouver une entente pour la méthode d’apurement de ces dettes. Mais pour l’heure, les négociations sont vouées à l’échec. D’où ce projet de réquisition de paiement. Il faut admettre toutefois que cette affaire est délicate puisqu’en face, les compagnies pétrolières réclament aussi, à l’Etat malgache le paiement de leurs dettes relatives à l’approvisionnement de la Société Jirama qui s’élèveraient à plusieurs milliards d’ariary. Histoire à suivre.

(source: Davis R – Midi M/kara)

Firongatry ny fanondranana an-tsokosoko HARENA voa-janahary sy ny fifidianana: fifandrifian-javatra ve?

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Trafic : 48 lémuriens et 1076 tortues étoilées saisis en Thaïlande

Un coup de filet impressionnant a été réalisé par les autorités thaïlandaises et américaines, mettant en lumière un trafic international d’animaux sauvages. Quarante-huit lémuriens et mille soixante-seize tortues étoilées en provenance de Madagascar ont été saisis dans un hôtel du sous-district de Khun Krating, dans le Sud de la Thaïlande.

Selon les informations recueillies, ces animaux auraient été capturés illégalement à Madagascar avant d’être transportés jusqu’à l’île de Sumatra en Indonésie, puis débarqués en Thaïlande. Leur destination finale aurait été Bangkok, d’où ils devaient être expédiés vers des pays comme Hong Kong, la Corée du Sud et Taïwan, où ils sont très appréciés en tant qu’animaux de compagnie et considérés comme des porte-bonheur.

(suite dans: madagascar-tribune.com)

Intelligence artificielle: l’être humain peut choisir de ne pas en dépendre

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La relation entre l’homme et les technologies numériques, c’est tout l’enjeu du message du Pape pour la 57e journée mondiale de la paix. Il ne s’agit pas de tourner le dos aux avancées offertes par l’intelligence artificielle, mais de ne pas perdre notre capacité de discernement.

Entretien réalisé par Jean-Charles Putzolu – Cité du Vatican

Dans son message pour la 57e Journée mondiale de la paix, axé sur «intelligence artificielle et paix», le Pape souligne que les nouvelles technologies doivent toujours être orientées vers «la recherche de la paix et du bien commun», et qu’elle doivent être «au service du développement intégral des individus et des communautés». Sa réflexion sur l’impact de l’intelligence artificielle pour la paix mondiale est un avertissement contre une mauvaise utilisation de l’IA. Il exhorte la communauté internationale à adopter un traité contraignant pour réglementer le développement et l’utilisation des différentes formes d’intelligence artificielle, et soulève des questions éthiques étroitement liées à ces nouvelles technologies qui révolutionnent l’humanité dans toutes les sphères de la vie, capables du pire comme du meilleur. Ces technologies n’étant pas neutres, mais orientées par les concepteurs d’algorithmes, elles peuvent manipuler l’esprit humain et par là même, alimenter des conflits.

Pour mieux comprendre la relation entre l’homme et la machine, Vatican News s’est entretenu avec Mathieu Guillermin, maitre de conférences à l’université catholique de Lyon. Spécialiste de l’Intelligence artificielle. Son travail porte sur les enjeux philosophiques et éthiques soulevés par les technologies numériques.

Mathieu Guillermin, l’intelligence artificielle ouvre de nouveaux horizons, depuis quelques années, et pose de nouvelles questions, éthiques, philosophiques, et même anthropologiques. L’humain se soumettrait-il à la machine?

On présente souvent les choses sous la forme “la machine va nous faire quelque chose”, mais fondamentalement, la machine reste un ordinateur, et cela ne va pas changer. C’est de la mécanique d’interrupteurs qui ouvre ou ferme ses canaux en fonction de qui est programmé, et nous, on attache de la signification à cela. Mais en réalité, la machine ne veut rien. Il n’est donc pas question d’opposition entre la machine et l’humain. Il est question d’humains qui font des choses avec des machines et ça impacte d’autres humains, pour le meilleur ou pour le pire. Il n’y a pas de machine qui fait quelque chose parce qu’elle le souhaite. Il y a éventuellement des machines qu’on ne maîtrise pas, et qui peuvent donner des “hallucinations”, c’est-à-dire des résultats non désirés, ou des machines qu’on maîtrise très bien.

Donc la façon dont l’algorithme est programmé peut orienter nos choix?

Oui, complètement. Là, il y a un enjeu. C’est une des choses sous-jacentes qu’on ne voit peut-être pas immédiatement dans le lien guerre et paix, mais qui va vraiment très loin. En fait, on crée des petites représentations, en fonction des comportements de la personne. Si une personne se comporte d’une certaine, on peut savoir dans quel état elle se trouve, et on peut, avec des probabilités, déterminer quel peut-être son comportement successif. Ce genre de calcul donne un pouvoir énorme, qui peut être un bon pouvoir. Je suis content qu’on puisse me donner des informations qui vont m’intéresser, mais ça peut très vite déraper vers une offre d’informations qui vont capter mon attention. Ça peut aller jusqu’à de la manipulation mentale. On appelle ça les technologies de la persuasion. Ce n’est pas nouveau avec l’IA, mais l’intelligence artificielle va renforcer ce qu’on peut faire dans ce domaine.

Et est-ce que les opinions publiques ont la capacité d’un correct discernement?

On rejoint vraiment le sujet IA et paix. L’exploitation aussi bien de nos propres biais cognitifs, de la manière dont on pense, dont on réagit, va pouvoir être utilisée pour mieux diffuser des fausses informations ou pour attiser des conflits. C’est vraiment un usage militarisé. Si on exploite le problème des bulles cognitives, qui font qu’on va donner aux gens que ce qui les intéresse et donc au bout d’un moment, vont se former des groupes de gens qui n’ont que certaines informations, d’autres qui en ont d’autres, ça finit par casser l’intelligence collective et le fond commun qu’on pourrait avoir pour se parler en termes de paix ou de tensions. C’est un usage malsain de l’algorithme, et on est totalement dans la thématique intelligence artificielle et paix. En revanche, on pourrait utiliser ces algorithmes pour dire “ok, j’ai un profil de toi, je sais, je détecte à peu près où est ce qu’on va être d’accord et où est ce qu’on ne va pas être d’accord, et du coup je m’appuie là-dessus pour avoir une discussion plus intelligente avec toi”. Alors là, on gagnerait en cohésion et en intelligence collective. Il peut donc y avoir une utilisation saine de cette technologie.

Et en fonction de ça, sur quelles pistes de réflexion peut s’engager le système éducatif?

La première réflexion à développer serait de partir du le monde dans lequel on vit et de qui nous sommes, pour se poser la bonne question : Voulons-nous être capable, ou pas, de conduire telle ou telle action? Cette piste de réflexion peut déterminer à la fois à quoi on se forme et ce que l’on apprend à faire, et parallèlement, où est ce que l’on intègre des algorithmes, ou pas. Pour avoir le bon usage, il faut comprendre pourquoi on fait les choses. Une fois qu’on a ce cadre-là, effectivement, il faudrait revenir à, étant donné que maintenant on peut automatiser beaucoup de choses, donner aux gens, aux élèves et à tout le monde, la capacité de s’orienter dans ce type de choix. Tout cela donne un fond en fait, pour pouvoir être une personne authentique et une personne intelligente.

Le Pape François dit aussi dans son message que l’homme peut perdre le contrôle de lui-même en se confiant totalement à la technique…

La perte de contrôle est déjà là. Elle était là même avant la machine, parce qu’on a une hubris prométhéenne. On a des pouvoirs et on devient esclave de nos pouvoirs, on met en place des choses qui créent des appels d’air et on s’engouffre dedans. C’est là qu’on perd le contrôle sur nous-mêmes. Mais de la même manière que des algorithmes peuvent nous faire réagir d’une certaine façon, sans passer par un minimum de réflexion, un minimum de jugement, un minimum d’exercice de discernement, on perd aussi le contrôle et on met en place des machines qui nous enlèvent de l’autonomie. Or, l’autonomie dont il ne faut pas se priver, c’est notre capacité de faire des choix, et surtout de faire des choix en conscience. Là on défend notre autonomie.

(source: vaticannews.fr)

 

Soulagement à Bercy : Moody’s ne sanctionne pas la France

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Malgré une trajectoire des finances publiques très médiocre, l’agence de notation maintient inchangée la note de Paris, tout comme Fitch.

À Bercy, la nouvelle s’est répandue dans l’après-midi comme une traînée de poudre auprès de la poignée de personnes autorisées: la France échappe à une dégradation par Moody’s. L’agence de notation a maintenu vendredi la note souveraine de la France, au niveau «Aa2» avec perspective stable, jugeant le risque de défaut très faible malgré la récente dégradation des finances publiques du pays.

Dans un communiqué, Bruno Le Maire a déclaré prendre acte de cette notation. « Cette décision doit nous inviter à redoubler de détermination pour rétablir nos finances publiques et tenir l’objectif fixé par le président de la république : être sous les 3% de déficit en 2027.» Le ministre entend poursuivre une stratégie fondée, «sur la croissance et le plein-emploi, les réformes de structure et la réduction des dépenses publiques.»

En réalité, personne ne croyait vraiment à une telle issue. Et depuis quelques semaines, Bruno Le Maire prenait soin de se dégager des aléas de court terme pour insister sur sa volonté de rétablir les finances publiques d’ici… 2027. Le discours aura donc rassuré l’institution américaine. À quelques semaines des élections européennes, c’est une très bonne nouvelle pour la majorité. Une dégradation aurait jeté l’opprobre sur l’ensemble de son bilan économique.

Le gouvernement semble pourtant avoir saisi l’étendue du problème de la dette publique il y a seulement quelques semaines quand l’Insee a révélé, fin mars, l’ampleur du déficit 2023, à 5,5 % donc contre une prévision officielle à 4,8 %. Depuis c’était le branle-bas de combat des annonces. Après un premier gel de 10 milliards de crédit, 10 nouveaux milliards d’économies doivent être trouvés au titre du budget 2024. Le bouclage de l’exercice 2025 exigera de son côté quelque 25 milliards d’économies. Des sommes colossales pour un pays qui semble incapable de se réformer. Malgré le flou qui règne sur la définition des économies à venir, Moody’s estime donc ces engagements crédibles.

70 milliards de charge de la dette en 2027

La note de la France demeure alors parmi les plus sûres attribuées par Moody’s, l’équivalent d’un 18 sur 20. Les titres souverains bénéficient en effet d’un point de vue technique, d’un environnement idéal. Abondante, la dette française sert de substitut aux titres allemands et hollandais. La majorité des investisseurs acquièrent par ailleurs des titres par le canal des fonds indiciels, qui, pour la zone euro, contiennent automatiquement de la dette hexagonale. La profondeur de marché et la liquidité des titres français correspondant enfin aux caractéristiques recherchées par les institutionnels asiatiques.

Ces sujets techniques dominent dans un environnement où les investisseurs anticipent des baisses de taux. « La dégradation, évidemment que ce ne serait pas une bonne nouvelle. Mais le plus important, c’est que cela ne devrait pas avoir de conséquence sur les taux auxquels nous nous finançons, dans la mesure où les marchés ont déjà intégré la situation de nos finances publiques », se rassurait-on, ces derniers jours, à Matignon. Sans tension supplémentaire sur les marchés le gouvernement anticipe déjà une explosion de la charge de la dette, qui dépasserait les 70 milliards en 2027.

Fitch laisse aussi sa note inchangée
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Grandes Mines – Base Resources rachetée par Energy Fuels

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Energy Fuels opère dans le domaine de l’uranium et des minéraux critiques.

La société australienne Base Resources, maison mère de Base Toliara, vient d’être rachetée par Energy Fuels, une firme américaine, pour 240 millions de dollars. Un accord a été trouvé pour son acquisition.

La nouvelle a fait le tour d’internet. Energy Fuels, une société américaine opérant dans le domaine de l’uranium et des minéraux critiques, annonce avoir trouvé un accord pour racheter Base Resources, maison mère de Base Toliara, pour 241 millions de dollars. L’annonce a été faite via un communiqué de presse de cette société américaine lundi.

La missive en question annonce que les deux multinationales sont arrivées à un «accord pour l’acquisition transformationnelle de Base Resources. Cela créera ainsi un leader mondial dans la production de minéraux critiques, mettant l’accent sur l’uranium, les éléments de terres rares et les sables minéraux», fait savoir la compagnie américaine. «L’acquisition comprendra le projet de sables minéraux lourds avancés et de classe mondiale Toliara, détenu à 100 % par Base Resources, à Madagascar (« Toliara » ou le « Projet »)», fait-on savoir.

Selon le magazine Africa Business +, «cette opération est encore soumise à un certain nombre de conditions et d’autorisations, en premier lieu, celle des actionnaires des deux firmes. Le closing est, pour l’instant, prévu en août prochain», peut-on lire dans les colonnes du magazine. On peut par ailleurs lire dans d’autres sites spécialisés qu’Energy Fuels est un leader de la production d’uranium aux États-Unis. La firme est également active dans la production d’autres minerais : vanadium et terres rares dans son pays, sables minéralisés au Brésil.

Optimiste

Des commentaires estiment qu’en «mettant la main sur Base Resources, la société acquerra ses actifs dans les sables minéralisés : la mine de Kwale au Kenya et le projet de Toliara à Madagascar». L’objectif pour l’entreprise américaine avec ce rachat étant «de créer un groupe spécialisé dans les minerais critiques. Ce, sur toute la chaîne de valeur, Energy Fuels pilotant une usine de transformation de minerais aux États-Unis».

Dans un communiqué de presse, la société américaine affirme d’ailleurs que «l’équipe de développement et d’exploitation minière de Base Resources sera sécurisée». Energy Fuels fait savoir que «Base Resources dispose d’une équipe de direction et d’exploitation de sable minéraux éprouvée […] tous devraient rejoindre l’équipe de direction d’Energy Fuels à la fin de la transaction», indique-t-on. À noter que Base Resources est une société australienne exploitant des sables minéraux au Kenya, et développe aussi un projet dans le Sud-ouest de la Grande île, via sa branche Base Toliara.

Quid de Base Toliara? Bien que le projet d’exploitation d’ilménite et de sables minéraux dans le gisement de Ranobe détienne un permis minier, il a été suspendu par le gouvernement en attendant la négociation des conditions fiscales applicables au projet. Et ce, depuis quatre ans.

La société semble optimiste quant au dénouement des négociations. Dans un communiqué de presse, Energy Fuels affirme qu’ «avec l’adoption récente d’un nouveau code minier et les progrès substantiels du gouvernement de Madagascar dans les négociations des conditions fiscales, la société estime que la suspension sera levée et que la stabilité juridique et fiscale requise sera atteinte au cours de 2024». Néanmoins, la compagnie reste prudente et estime qu’il ne peut y avoir de garantie quant au calendrier d’achèvement des négociations fiscales avec l’État et à la levée de la suspension actuelle du projet d’exploitation de Base Toliara.

(source: Itamara Randriamamonjy lexpress.mg)

 

Emmanuel Macron: Discours sur l’Europe. (La Sorbonne 25 Avril 2024)

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Le choix de l’Unité stratégique 7 ans après.

« Emmanuel Macron continue de croire dans la plus-value du projet européen, à condition que celui-ci franchisse un nouveau cap »

Le choix du lieu devait inscrire cette nouvelle adresse dans la continuité de celle prononcée au début de son premier mandat, au même endroit, en septembre 2017.

A l’époque, le président français fraîchement élu avait cherché à convaincre de la nécessité pour le continent de défendre sa « souveraineté », voire son « autonomie stratégique ». Un diagnostic diversement apprécié hors des frontières, mais validé depuis par la pandémie de Covid et le retour de la guerre aux frontières de l’Union. Sept ans plus tard, Emmanuel Macron devait appeler à préciser les contours d’une « Europe puissance » à même de défendre ses intérêts dans un monde de plus en plus hostile, à l’heure où l’invasion russe de l’Ukraine et la rivalité sino-américaine menacent le continent de déclassement.

(Chronique du Journal lemonde.fr)

Economie: Partenariat public-privé – Les procédures de contrôle fiscal passent à la loupe

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Stratégique. Le Carlton Anosy a récemment accueilli le premier atelier conjoint organisé par la Direction générale des impôts (DGI) et l’Organisation des Experts en gestion, plus connue sous le nom de l’Ordre des Experts comptables et financiers de Madagascar (OECFM). Dans un contexte où la bonne gestion des finances publiques revêt une importance capitale pour le développement durable et la stabilité économique du pays, ce partenariat entre la DGI et l’OECFM revêt une importance capitale. Il s’agit d’un engagement mutuel à renforcer les capacités institutionnelles et à promouvoir une culture fiscale responsable parmi les acteurs économiques du pays. Ainsi, cette rencontre stratégique, qui s’est déroulée hier, s’inscrit dans le cadre d’un programme visant à renforcer le partenariat entre ces deux entités-clés du pays.

« S’écouter, avoir le même point de vue est la première étape pour améliorer la qualité du contrôle fiscal », a affirmé Germain, directeur général des impôts durant l’atelier qui a été l’occasion d’aborder plusieurs thèmes cruciaux, notamment les stratégies de mise en œuvre des obligations fiscales, également appelées « procédures fiscales », ainsi que les méthodologies de contrôle fiscal. Les participants, comprenant des représentants de la Division du contentieux (DLFC), de la Division de la recherche et du contrôle fiscal (DRCF), de la Division de la fiscalité des entreprises (DGE) et du Bureau régional des Impôts des Entreprises (SRE) d’Analamanga, ont échangé leurs points de vue sur ces sujets-clés. Cet échange entre la DGI et l’OECFM s’inscrit dans le cadre d’un effort plus large visant à promouvoir l’éducation fiscale des citoyens et à améliorer la transparence fiscale dans le pays. En travaillant main dans la main, ces deux institutions entendent réaliser des objectifs communs et renforcer les recettes fiscales pour soutenir le développement économique du pays.

Fiscalité transparente

Cette première réunion marque ainsi le début d’une collaboration entre la DGI et l’OECFM, ouvrant la voie à une coopération continue pour une fiscalité plus transparente et équitable à Madagascar. A travers cet atelier, les participants ont eu l’opportunité de partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques en matière de contrôle fiscal, contribuant ainsi à renforcer les capacités techniques et opérationnelles des deux entités. En encourageant le dialogue et la collaboration, cet événement marque le début d’une nouvelle ère de coopération fructueuse entre le secteur public et le secteur privé dans le domaine de la fiscalité à Madagascar. En outre, cette initiative témoigne de l’engagement continu du Gouvernement malagasy à promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des affaires publiques. En renforçant les liens entre les institutions publiques et les organisations professionnelles, le Gouvernement cherche à promouvoir un environnement propice aux investissements et à favoriser une croissance économique inclusive et durable dans le pays. A l’issue de cet atelier, des engagements concrets ont été pris pour renforcer la collaboration entre la DGI et l’OECFM, notamment par le biais de la mise en place de mécanismes de suivi et d’évaluation réguliers. En travaillant ensemble de manière transparente et efficace, ces deux institutions sont déterminées à faire progresser la cause de la justice fiscale et contribuer au développement socio-économique de Madagascar. En somme, cet atelier de coopération entre la DGI et l’OECFM représente une étape importante dans la consolidation des relations entre le secteur public et le secteur privé dans le domaine de la fiscalité à Madagascar. En encourageant le dialogue et la collaboration, cet événement contribue à renforcer les capacités institutionnelles et à promouvoir une culture fiscale responsable, essentielle pour assurer un développement économique durable et équitable dans le pays.

(source: Hary Rakoto laverite.mg)

 

Sahondra Rabenarivo, Filohan’ny CSI: « ny Fanjakana no sakana tsy hahatrarana ny tanjona »

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Entitra sy mahitsy ny tatitra nataon’ny Filohan’ny Komity Mitandro ny Fahitsiana (Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité – CSI), Ramatoa Sahondra Rabenarivo::  Mihisatra ny fanatanterahana ny ady atao ka tsy tratra ny tanjona. « Ny Fanjakana irery no tena « tsy mi-adhérer » amin’ny paik’ady ankehitriny » (mikasika ny ady amin’ny kolikoly). Misy dingana fanovana kasaina  hapetraka mialohan’ny volana Desambra 2024, araka ny fanazavany.

Lutte contre la corruption à Madagascar – Le CSI pointe du doigt les blocages institutionnels

Dans son rapport annuel présenté hier depuis ses nouveaux locaux à l’immeuble ARTEC à Andohatapenaka, le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) a dressé un tableau préoccupant de la situation de la lutte contre la corruption à Madagascar pour l’année 2023. Malgré les efforts déployés pour renforcer les capacités du pays dans la lutte contre la corruption et le blanchiment de capitaux, les signaux émis par les indicateurs internationaux révèlent une stagnation.

Le CSI souligne plusieurs initiatives entreprises telles que le développement des dispositifs internes de lutte contre la corruption au sein des ministères et institutions, le renforcement du cadre juridique en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux, et l’opérationnalisation progressive de l’Agence de recouvrement des avoirs illicites. Cependant, des facteurs internes, notamment les blocages institutionnels, entravent significativement les progrès.

Le CSI pointe du doigt la lenteur dans l’élaboration des lois et des textes nécessaires. Ces blocages institutionnels sont également exacerbés par des lacunes dans le système judiciaire, comme l’absence de fonctionnement optimal des Pôles anti-corruption et les retards dans la nomination des juges. Le cas des poursuites de hauts responsables étatiques auprès de la Haute Cour de justice, dont les dossiers sont bloqués au niveau de l’Assemblée nationale, a aussi été évoqué par la présidente du CSI, Sahondra Rabenarivo.

Le rapport met en lumière la nécessité urgente d’actions pour surmonter ces obstacles institutionnels. Il appelle à une optimisation des voies et moyens offerts par la coopération internationale, à lever les limites du cadre de confiscation des avoirs illicites, et à pallier les difficultés dans la mise en place du système d’identification des bénéficiaires effectifs. Le CSI souligne également l’importance d’approches sectorielles et multi-acteurs dans la lutte contre la corruption.

(source: laverite.mg)

Industrialisation – L’État et le secteur privé accordent leurs violons

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Les échanges entre le président de la République et le secteur privé, à Iavoloha, ont été franches et sans concession.

Une réunion d’échanges s’est tenue hier à Iavoloha, entre le président de la République et l’ensemble du secteur privé. Les deux parties se sont engagées à avancer dans la même direction pour concrétiser l’industrialisation du pays.

Un dialogue constructif et productif. C’est ainsi que Andry Rajoelina, président de la République, résume la teneur et l’objectif de sa réunion de travail avec le secteur privé, hier soir, au Palais d’État d’Iavoloha. Comme il l’annonce d’entrée, le but du rendez-vous est de « discuter des voies et moyens pour remobiliser le secteur privé autour des perspectives de développement du pays ».

Une mobilisation afin de concrétiser « l’industrialisation du pays pour une transformation économique du pays», comme prévu dans le 2e pilier de la Politique générale de l’État (PGE). «La politique que nous mettons en place est claire. L’industrialisation pour remplacer le simple commerce qui se traduit par l’importation et la vente de marchandises. En effet, l’industrialisation crée de l’emploi et de la valeur ajoutée économiquement », avance alors le locataire d’Iavoloha.

Le président ajoute ainsi que « le secteur privé joue un rôle prépondérant dans l’objectif de l’État pour industrialiser Madagascar. (…) Je suis conscient que beaucoup reste à faire et je compte sur vos suggestions ». Aussi, a-t-il souligné, « en ce début d’année et de mandat, notre rencontre d’aujourd’hui marque la volonté de l’État, ma volonté, d’accompagner les industries et le secteur privé dans la réalisation de nos objectifs communs ».

Créer un tissu industriel fort, établir plusieurs usines de transformation et développer l’agribusiness sont ainsi des axes d’action indiqués par le président Rajoelina. Un engagement franc du secteur privé se conjuguera ainsi aux efforts déjà déployés par l’État à travers le projet « One district, one factory » (ODOF). Un programme sur lequel le ministère de l’Industrialisation et du Commerce a mis un coup d’accélérateur depuis le début du second mandat du locataire d’Iavoloha.

Le dialogue d’hier devrait être amené à se tenir périodiquement, à entendre les différentes prises de parole. Depuis son premier mandat, l’administration Rajoelina s’est justement appliquée à maintenir un dialogue public-privé constant, comme lors des tables rondes économiques. C’est dans cette optique que Edgard Razafindravahy, ministre de l’Industrialisation et du Commerce, a reçu Francis Rabarijohn, nouveau président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), dès l’entame de son mandat, en mars.

À bâtons rompus

L’ensemble des acteurs du secteur privé était présent à Iavoloha hier. Outre le GEM et ses démembrements dans les régions, le Syndicat des industries de Madagascar (SIM), le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), les acteurs du secteur touristique, ceux du domaine de l’énergie et des hydrocarbures, entre autres, étaient présents. L’association des Jeunes patrons de Madagascar, celle des femmes entrepreneures, les acteurs de l’agribusiness, ou encore ceux de la télécommunication, ainsi que des bâtiments et travaux publics, ont également été parmi les participants.

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