Les Kenyans se plaignent du « racisme » des Chinois travaillant sur un chemin de fer emblématique

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La presse kenyane s’indigne à la suite d’une enquête du journal The Standard qui accuse les travailleurs chinois embauchés sur la ligne emblématique SGR desservant Nairobi d’un racisme omniprésent. Le Standard Gauge Railway relie la capitale kenyane au port de Mombasa : ses 485 km de rails ont été construits depuis 2014 grâce à l’accord de financement finalisé cette année-là avec la China Road and Bridge Corporation qui a pris à sa charge 90 % des 3,6 milliards de dollars qu’aura coûté le projet (les 10 % restants ont été payés par le contribuable kenyan). Aussitôt, une armée de travailleurs chinois avait rejoint le pays et la construction s’est achevée rapidement, permettant l’ouverture du service passagers le 31 mai 2017, 18 mois avant la date prévue. Le scandale qui agite aujourd’hui la presse porte sur le mépris dont les autochtones se disent victimes, de nombreux témoignages venant confirmer les faits malgré des dénégations officielles.

Il était prévu qu’après la phase de construction, les ingénieurs et cheminots kenyans seraient principalement chargés de l’exploitation de la ligne même si celle-ci est aux mains d’un consortium chinois pendant les cinq premières années d’exploitation depuis l’entrée en service.

Le racisme des travailleurs chinois dénoncé au Kenya

De fait, une équipe kenyane a assuré le voyage inaugural du « Madaraka Express » du 31 mai 2017 mais c’était, d’après la presse, l’exception qui confirme la règle du tout chinois. The Standard affirme que les conducteurs kényans ont reçu une formation complète mais ils sont relégués aux places passagers des cabines des conducteurs, seulement autorisés à regarder faire leurs homologues chinois qui assurent les trajets Mombasa-Nairobi.

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