Washington renonce à un retrait militaire rapide de Syrie
« Nous partirons à un rythme approprié tout en continuant à nous battre contre [les djihadistes] et à faire tout ce qui est prudent et nécessaire ! », a assuré Donald Trump.

Donald Trump a eu tôt fait d’identifier le coupable. Sur son compte Twitter, il a accusé, lundi 7 janvier, le New York Times d’avoir « sciemment écrit une histoire très inexacte sur mes intentions concernant la Syrie ». Le quotidien n’avait pourtant que rapporté les propos de son conseiller à la sécurité nationale, John Bolton, écartant la veille toute perspective de retrait rapide des forces spéciales américaines déployées dans le nord-est de la Syrie contre l’organisation Etat islamique (EI).
Ces propos, a assuré le président des Etats-Unis, ne sont, « pas différents de mes déclarations initiales ». « Nous partirons à un rythme approprié tout en continuant à nous battre contre [les djihadistes] et à faire tout ce qui est prudent et nécessaire ! », a-t-il ajouté.
Le 19 décembre 2018, Donald Trump avait pourtant pris de court son administration et ses alliés en annonçant ce retrait sur Twitter. « Ils rentrent tous, et ils rentrent maintenant », avait-il ajouté à propos de ces combattants dans une vidéo diffusée dans la journée.
Le président des Etats-Unis hostile de longue date à ce déploiement avait justifié sa décision en annonçant la défaite de l’EI que ces forces spéciales combattaient en s’appuyant sur une milice majoritairement composée de Kurdes syriens.