Démission de Theresa May: erreur de stratégie au départ?

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Prenant acte de son échec à mettre en œuvre le Brexit, la première ministre britannique a annoncé sa démission pour le 7 juin prochain. Votes de défiance, trahison des siens, revers électoraux … Retour sur deux ans de mandat.

Retenant ses larmes, des trémolos dans la voix, la première ministre Theresa May a annoncé sa démission de la tête du Parti conservateur pour le 7 juin prochain, ouvrant officiellement la course à sa succession. En deux ans de mandat, la chef du gouvernement britannique a multiplié les défaites, humiliations et coups bas: Donald Trump a affirmé devant elle que son ancien ministre Boris Johnson «ferait un formidable premier ministre» à sa place. Boris Johnson a qualifié de «crotte» son plan pour le Brexit. L’ancien ministre des finances George Osborne l’a traitée de «cadavre ambulant». Quant à la presse britannique, elle l’avait affublée du surnom de «première ministre zombie». Deux ans de votes de défiance au Parlement de Westminster, de démissions de ministres et de rebuffades à Bruxelles auront finalement eu raison de celle qu’on surnommait aussi «survivor».

 

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