Un manuel pour produire le matériau du futur : le graphène

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Le graphite, un nouvel or noir pour Madagascar ?

Les principaux producteurs de graphite à Madagascar :

– Les Établissements Gallois avec 10 000 t/an dans 2 mines (Antsirakambo et Marovintsy) situées sur la côte est, dans la région de Toamasina.
– Bass Metals qui a débuté, en 2018, l’exploitation de la mine de Graphmada, avec une production de 1 962 t renfermant 93 % de graphite et une production prévue de 6 000 t/an pouvant être portée à 20 000 t/an en 2020.
– Tirupati Graphite, société indienne, développe deux projets, Vatomina et Sahamamy à 70 km du port de Toamasina. En 2019, la production est de 3 000 t/an et pourrait atteindre 81 000 t/an fin 2022. Les ressources indiquées sont de 4,6 millions de t de minerai renfermant 4,2 % de graphite.
– La société canadienne NextSource, développe dans le sud de l’île, le projet Molo avec une capacité de production pour 2021 de 17 000 t/an pouvant atteindre 45 000 t/an en 2022. Les réserves prouvées et probables sont de 22,44 millions de t renfermant 7,02 % de graphite.

(source: M/scar Tribune)


[Annick Loiseau] Le graphène : un matériau miracle ?

Les Mardis de l’Espace des sciences avec Annick Loiseau, physicienne, Laboratoire d’étude des microstructures (Office national d’études et de recherches aérospatiales, CNRS).

Le futur serait à la pointe de nos mines de crayons. Lorsque les scientifiques ont réduit le graphite, le constituant des mines de crayon, à une simple couche monoatomique, ils ont découvert le graphène. Premier cristal à deux dimensions jamais fabriqué alors qu’on pensait la chose impossible, le graphène est constitué d’un feuillet de carbone, de l’épaisseur d’un atome, organisé en nid d’abeilles. Flexible, léger, ultra-résistant, transparent, imperméable à tous les gaz et surtout excellent conducteur, la liste de ses qualités est impressionnante.

 

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