La Libye, sans envoyé spécial de l’ONU, voit ses élections s’éloigner un peu plus

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DÉCRYPTAGE – La démission surprise de Jan Kubis et le rejet de la candidature de Seïf al-Islam Kadhafi à la présidentielle prévue le 24 décembre ajoutent aux tensions existantes.

Tunis, New-York

L’ex-ministre slovaque des Affaires étrangères, Jan Kubis (ici, le 18 mars, à Berlin), est le second envoyé spécial de l’ONU pour la Libye à démissionner en moins de deux ans. KAY NIETFELD/via REUTERS

«On fonce droit dans le mur avec ces élections», reconnaît un observateur international. Alors que les Nations unies s’acharnent à évoquer les «élections législatives et présidentielle du 24 décembre», les analystes s’accordent pour dire que c’est une chimère. Dernier signe de cette déconfiture: la démission, annoncée mardi, de Jan Kubis, l’envoyé spécial de l’ONU en Libye.

Jan Kubis a claqué la porte sans crier gare. L’ex-ministre slovaque des Affaires étrangères est le second envoyé spécial de l’ONU pour la Libye à jeter l’éponge en moins de deux ans. Sa lettre de démission, datée du 17 novembre, soit cinq jours après la conférence internationale de Paris sur l’avenir du pays, a été rendue publique mardi par le secrétariat de l’ONU, et sera effective le 10 décembre prochain. Il n’était plus en odeur de sainteté auprès d’Antonio Guterres, refusant de poser ses valises à Tripoli, comme l’attendait de lui le secrétaire général, et préférant demeurer à Genève, en Suisse.

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