Différend pré-electoral: Une nouvelle médiation menée par le FFKM et Christine Razanamahasoa

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La médiation parlementaire annoncée par Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée Nationale pour sortir de l’impasse politique actuelle fait son chemin. Une nouvelle plateforme de médiation a vu le jour à quelques jours du premier tour de la présidentielle prévu le 16 novembre prochain. Christine Razanamahasoa, présidente de l’Assemblée nationale et le Conseil œcuménique des églises chrétiennes (FFKM) avec une dizaine d’anciens hauts responsables de l’Etat sont les chefs de file de cette médiation.

Dans la matinée d’hier, la plateforme a reçu le Collectif des candidats dans la salle de réunion du Bureau Permanent de l’Assemblée Nationale à Tsimbazaza. Des personnalités connues ont pris part à ce rendez-vous, entre autres le Professeur Raymond Ranjeva, Jean-Max Rakotomamonjy, ancien président de l’Assemblée nationale, l’ancien Premier ministre Charles Rabemananjara. Des anciens ministres dont Alain Tehindrazanarivelo, Harimisa Noro Razafindrakoto, des généraux à la retraite : général Désiré Ramakavelo, le général Amédée Ramihone, le bâtonnier Alain Raondry, James Ramaroson et Gérard Rakotonirina, des anciens présidents de l’Ordre des journalistes ou encore Attalah Béatrice, ancienne présidente de la CENI-T durant la transition.

La rencontre avec les candidats à la présidentielle s’est tenu à huis clos. Le président sortant Andry Rajoelina, candidat à sa propre succession et le candidat n°11, Sendrison Raderanirina n’ont pas répondu présents à l’appel de la plateforme. Andry Raobelina, toujours en soins à l’étranger a envoyé un mandataire, tout comme Siteny Randrinasoloniaiko, candidat n°13, en campagne électorale dans la région Alaotra Mangoro.

A l’issue de la réunion, Christine Razanamahasoa a déclaré qu’une résolution finale va être adoptée dans cette journée de jeudi. « Vous allez avoir un détail plus large de ce qui devrait être la marche à suivre pour régler cette crise qui règne sur notre pays », a-t-elle déclarée.

Le collectif des candidats s’attend à une résolution favorable à cette médiation. Du côté des sympathisants de Andry Rajoelina qui insistent sur la tenue du scrutin présidentiel malgré les tensions politiques actuelles, ils s’interrogent sur la légalité de cette démarche de la présidente de l’Assemblée nationale.

A quelques jours du scrutin, les incertitudes demeurent. Bon nombre d’observateurs politiques s’inquiètent de la tenue du premier tour à la date du 16 novembre prochain face aux tensions.

(source: madagascar-tribune)

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