Rencontre Haftar et Langley : équation géopolitique délicate

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Haftar

Dans le jeu complexe des alliances et des rivalités qui façonnent la Libye post-Kadhafi, la rencontre récente entre le maréchal Khalifa Haftar, leader de facto de l’Est libyen et le général Michael Langley, chef de l’Africom (Commandement des Etats-Unis pour l’Afrique), est un événement qui mérite une attention particulière.

En effet, le général Michael Langley, chef du Commandement des États-Unis pour l’Afrique, et le chargé d’affaires Jeremy Berndt ont eu une rencontre avec Khalifa Haftar, commandant de l’armée nationale libyenne, a annoncé mardi l’ambassade des Etats-Unis en Libye sur la plateforme X. Dans le message, on pouvait lire aussi, “les États-Unis appellent toutes les parties prenantes libyennes à participer de manière constructive au dialogue, soutenu par la Mission de soutien des Nations unies en Libye (UNSMIL) et la communauté internationale“.

Contexte de tensions et de méfiance

Mais, derrière les sourires et les poignées de main se cachent des enjeux stratégiques considérables, aussi bien pour la stabilité de la Libye que pour les intérêts américains dans la région. La Libye reste un pays divisé, où les factions se disputent le contrôle du territoire, des ressources et de la légitimité. Le maréchal Khalifa Haftar, à la tête de l’Armée nationale libyenne (ANL), contrôle la majeure partie de l’Est du pays, notamment la région de la Cyrénaïque.

(source: fr.hespress.com)

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