Entre la France et le Royaume-Uni, les limites de la coopération militaire

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Alors que Londres cultive sa proximité avec Washington et approfondit ses liens avec Berlin sur les questions sécuritaires, la visite du président français au Royaume-Uni jusqu’au 10 juillet souligne le fragile partage des enjeux de défense entre les deux pays.

Emmanuel et Brigitte Macron, avec le premier ministre britannique, Keir Starmer, et son épouse, Victoria, à Londres, le 8 juillet 2025. CARLOS JASSO / AFP

Même si la visite d’Etat du président de la République, Emmanuel Macron, à Londres, qui a débuté le 8 juillet et s’achève le 10, prévoit d’aborder les enjeux environnementaux, culturels et migratoires, elle comporte surtout une importante dimension militaire. Le ministre des armées, Sébastien Lecornu, accompagne le chef de l’Etat sur l’ensemble de ce déplacement, et la visite doit se terminer par des annonces, jeudi, sur la base militaire de Northwood, au nord de la capitale britannique, qui héberge l’une des principales bases de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), le commandement militaire dévolu aux opérations maritimes.

Cette volonté de renouveler les liens militaires demeure toutefois un défi, même si, sur le plan opérationnel, les états-majors partagent une forte culture commune de l’engagement (Afghanistan, Irak pour les Britanniques, Sahel pour les Français) et se respectent. Le souhait des deux pays d’afficher la robustesse de leur tandem face aux défis renouvelés de la défense du Vieux Continent, passera par l’organisation, jeudi, d’une réunion de la « coalition des volontaires », ce groupe d’une trentaine de pays prêts à déployer des moyens militaires en Ukraine, en cas de cessez-le-feu. Mais les options d’approfondissement de la coopération de défense apparaissent aujourd’hui limitées, y compris sur l’aide à l’Ukraine.

(source: lemonde.fr)

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