Le Hamas prêt à libérer ses derniers otages à Gaza : ce qu’on sait de ces victimes deux ans après leur capture

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Leur sort pourrait désormais s’accélérer grâce au plan de paix récemment annoncé par Donald Trump et accepté par Benjamin Netanyahu.

JACK GUEZ / AFP Des citoyens brandissant des pancartes lors d’une manifestation antigouvernementale appelant à un cessez-le-feu et à des mesures pour garantir le retour des Israéliens retenus en otage à Gaza, devant le siège du Likoud à Tel Aviv en Israël, le 30 septembre 2025.

GAZA – Cela fait maintenant deux ans que 251 otages ont été enlevés, le 7 octobre 2023, lors de l’attaque du Hamas. Depuis cette date, la situation a considérablement évolué, si bien qu’il n’en reste qu’un nombre réduit toujours détenu dans la bande de Gaza.

Leur sort pourrait désormais s’accélérer après que Donald Trump a présenté un plan de paix, approuvé par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Outre un cessez-le-feu, le désarmement du Hamas ou un retrait progressif d’Israël de l’enclave palestinienne, celui-ci prévoit la libération de tous les otages retenus. Ce vendredi 3 octobre, quelques heures après un nouvel ultimatum du président américain, l’organisation islamiste a dit sa volonté de les libérer pour obtenir l’arrêt des combats ; des négociations immédiates sur

À l’heure actuelle, 47 personnes sont toujours retenues en otage à Gaza, dont 25 sont considérées comme mortes par l’armée israélienne. Les 22 personnes présumées vivantes sont toutes des hommes, majoritairement âgés de moins de 30 ans.

Certains étaient seulement âgés de 19 ans au moment de leur capture, comme Rom Braslavski, Tamir Nimrodi ou Nimrod Cohen.

Parmi les 22 otages, une dizaine sont binationaux. Un seul n’est pas de nationalité israélienne, l’étudiant népalais de 24 ans Bipin Joshi. Avec plusieurs autres étudiants de son pays, il était arrivé en Israël seulement trois semaines avant le 7 octobre 2023, dans le cadre d’un programme universitaire visant à prendre soin de vergers d’orangers et de citronniers, indique The Times of Israel.

KAYLA BARTKOWSKI / Getty Images via AFP Une photo de l’otage israélo-hongrois Omri Miran présentée lors d’une table ronde avec la Commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants à Washington, aux États-Unis, le 12 février 2025

Le journal israélien a publié des petits portraits de chacun de ces otages présumés en vie. Le plus âgé est l’Israélo-hongrois Omri Miran, 47 ans aujourd’hui. Il avait été capturé au kibboutz Nahal Oz, laissant derrière lui sa femme et leurs deux petites filles.

Le Hamas a perdu le contact avec deux otages

Début août, des vidéos diffusées par le Hamas et le Jihad islamique palestinien avaient soulevé une indignation mondiale sur la condition de détention des otages. On pouvait y voir Evyatar David, 24 ans, et Rom Braslavski, 21 ans, dans un état de détresse physique et psychologique extrême.

Le dernier échange important d’otages contre des prisonniers palestiniens s’était déroulé en février 2025, lors du second cessez-le-feu conclu dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas. Le groupe terroriste avait alors restitué quatre corps d’otages israéliens et avait réceptionné plus de 600 prisonniers. Quelques jours avant cela, cinq otages, en vie, avaient été libérés.

Plus récemment, le 28 septembre, la branche armée du Hamas a dit avoir perdu le contact avec deux otages dans Gaza-ville, à cause des raids israéliens, et réclamé une pause des opérations militaires israéliennes pour tenter leur « sauvetage ». Dans le passé, le Hamas avait déjà annoncé avoir perdu le contact avec un otage israélo-américain, qui avait été libéré quelques jours après cette annonce.

Un otage franco-israélien a pu garder la vie sauve

Pour ce qui est des trois otages français binationaux qui ont été retenus dans la bande de Gaza, le décès du Franco-mexicain Orión Hernández-Radoux, âgé de 32 ans, avait été annoncé le 24 mai 2024. Son corps avait pu être récupéré par l’armée israélienne.

Le Franco-israélien Ofer Kalderon, aujourd’hui âgé de 54 ans, avait lui pu retrouver la liberté le 1er février 2025, après 484 jours d’enfermement. Il avait témoigné quelques jours plus tard, racontant ses conditions de détention devenues de plus en plus « brutales », « dans des tunnels sans voir la lumière du jour », « sans accès aux médias » et « dans des conditions de faim extrême ».

Enfin, la mort du Franco-israélien Ohad Yahalomi avait été annoncée le 26 février 2025. Sa dépouille avait été restituée le lendemain. Âgé de 49 ans au moment de sa capture, il est mort durant sa détention.

(source: huffingtonpost.fr)

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