affaire Apollo 21

Affaire « Projet Apollo 21 » contre le président Rajoelina et des hautes personnalités

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Tahaka ny tamin’ny « Raharaha Ratsimandrava » dia mangataka ny hampitana ny fitsarana mivantana amin’ny haino amanjery ny Mpisolovava Me Willy Razafinjatovo mba anarahan’ny Vahoaka azy.


Trois mises en liberté provisoire et deux placements sous contrôle judiciaire. Ce sont les décisions prononcées contre les cinq officiers généraux empêtrés dans l’affaire de tentative d’assassinat du président de la République, à l’issue de leur comparution devant le juge d’instruction du tribunal d’Antananarivo, mercredi.

(crédit: l’Express de M/car)

Vingt-et-une personnes sont sur la liste des prévenus dans cette affaire de tentative d’attentat contre cinq hautes personnalités politiques, notamment, le chef de l’État. Douze d’entre eux sont issus des rangs des Forces armées, dont cinq officiers généraux.

Ces derniers ont été parmi les dernières personnes qui ont comparu devant le juge d’instruction, dans la soirée du mercredi. Le face-à-face entre ces prévenus et le magistrat aurait duré jusqu’à un peu plus de 20 heures.

Après quelques incertitudes, mercredi, la situation juridique contre ces officiers généraux, toujours en exercice, s’est précisée, hier. Trois d’entre eux ont ainsi bénéficié d’une mise en liberté provisoire. Il s’agit de trois généraux de la gendarmerie nationale. Deux autres officiers généraux, de l’armée cette fois-ci, sont quant à eux sous la coupe d’un contrôle judiciaire. Ce qui implique qu’ils doivent pointer quotidiennement auprès du tribunal d’Antananarivo.

Jusqu’ici donc, sept personnes sont placées en détention préventive dans le cadre de l’affaire Projet Apollo 21. Trois d’entre eux, dont Paul Rafanoharana, un des instigateurs présumés de l’opération et Philippe Marc François, officier retraité de l’armée française, sont détenus à Tsiafahy.

Deux autres accusés ont, quant à eux, été conduits à la nouvelle prison d’Imerin­tsiatosika après leur comparution devant le juge d’ins­truction. C’est le cas, notamment, du général retraité Victor Ramahatra, également, ancien Premier ministre de la deuxième République. Deux femmes, dont l’épouse de Paul Rafano­harana sont placées en détention préventive à la prison pour femme de Manjakandriana.

Avocat du couple Rafano­harana, maître Willy Raza­finjatovo, alias maître Olala, a indiqué, hier, que ses clients reviendront au tribunal d’Anosy, ce jour, pour une deuxième comparution. « Deux jours après leur placement en détention préventive, ils vont déjà subir une enquête au fond. C’est une bonne chose, puisque cela veut dire qu’il y a une célérité dans le traitement du dossier », informe-t-il.

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