Anicet-Georges Dologuélé
Centrafrique. L’opposant Anicet-Georges Dologuélé abandonne la nationalité française pour se présenter à la présidentielle
Actus. Anicet-Georges Dologuélé, principal opposant en Centrafrique, a annoncé lundi 1er septembre qu’il abandonnait sa nationalité pour pouvoir participer à l’élection présidentielle du 28 décembre, alors que le climat politique reste tendu.
En Centrafrique, le principal opposant au président Faustin-Archange Touadéra, Anicet-Georges Dologuélé, a annoncé lundi 1er septembre avoir renoncé à sa nationalité française pour se conformer à la Constitution et se présenter à l’élection présidentielle du 28 décembre. Une décision prise « avec beaucoup de peine », confie cet économiste de formation, Premier ministre de 1999 à 2001, qui affirme néanmoins être « fier » d’avoir porté la nationalité française.
Une candidature contrainte par la Constitution

La révision constitutionnelle adoptée en 2023 interdit aux candidats bi- ou multinationaux de briguer la magistrature suprême, écartant plusieurs figures de l’opposition. « Il ne fait l’ombre d’aucun doute que mon ambition est de diriger mon pays », assure Anicet-Georges Dologuélé, qui se présente comme « chef de file de l’opposition » sans avoir encore officialisé sa candidature. Il devra affronter le président sortant Faustin-Archange Touadéra, autorisé par ce nouveau texte à solliciter un troisième mandat.
Arrivé deuxième lors de la présidentielle de 2020, l’opposant accuse l’Autorité nationale des élections (ANE) d’incompétence et de partialité. « Les vrais problèmes, c’est l’impossibilité d’organiser ces élections à bonne date, l’incompétence de l’ANE et sa partialité revendiquée », dénonce-t-il.
Boycott possible du scrutin Lire la suite »