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Élection – Les pays partenaires insistent sur la tenue de la présidentielle

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Les ambassadeurs des pays membres du G7 durant la rencontre avec le Premier ministre, à Mahazoarivo, lundi.

Après avoir rencontré les acteurs de part et d’autre, huit entités diplomatiques ont publié un communiqué conjoint, hier. Elles insistent sur le respect de la Constitution et du calendrier électoral.

Vigilance. C’est ainsi que les entités internationales signataires du communiqué publié, hier, présentent leur posture face aux “derniers développements relatifs à la préparation de l’élection présidentielle”. Une missive dans laquelle le soutien au processus électoral est réaffirmé. Le texte est publié au surlendemain de la rencontre entre Christian Ntsay, Premier ministre, et des pays membres du Groupe des sept puissances mondiales ou G7. Et quelques jours après la rencontre de ces mêmes diplomates avec les onze candidats qui contestent la candidature de Andry Rajoelina et l’intérim à la tête de l’État assuré collégialement par le gouvernement, les signataires du communiqué “réitèrent l’importance du respect de la Constitution et du calendrier électoral (…)”. En tête de la liste des signataires, il y a la délégation de l’Union européenne (UE), et la représentation de l’Organisa­tion internationale de la francophonie (OIF). Il y a également les ambassades d’Allemagne, des États-Unis, de la France, du Japon, du Royaume-Uni et de la Suisse. Le communiqué ajoute que ces partenaires internationaux de Madagas­car “réaffirment leur soutien à un processus électoral conforme aux normes internationales, c’est-à-dire transparent, inclusif et apaisé”. Ces représentations internationales parlent également de “la confiance dans le processus”, comme “un élément fondamental pour l’acceptation par tous du résultat du scrutin pour garantir la stabilité de Madagas­car”. Un rappel de “leur attachement aux libertés fondamentales, notamment le droit de réunion et de manifestation pacifique, ainsi qu’à l’égalité de traitement de tous les candidats par les pouvoirs publics et médias (…)”.

Botter en touche

À s’en tenir aux indiscrétions, le point sur lequel les différents acteurs sont en accord est le respect du maintien en l’état du calendrier électoral. Les termes du communiqué ont, par ailleurs, déclenché une farandole de commentaire et d’interprétation.

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La HCC dans le viseur de l’opposition

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Une image politique rare qui n’a jamais été vue depuis au moins 4 ans. Deux anciens présidents, Marc Ravalomanana et Hery Rajaonarimampianina, avec deux anciens ministres et candidats à la dernière élection présidentielle de 2018, Hajo Andrianainarivelo et Roland Ratsiraka. Les quatre avec d’autres leaders des partis politiques fraîchement nés et qui s’alignent plus ou moins dans le rang de l’opposition se sont retrouvés hier à l’hôtel le Hintsy à Ambohimanambola lors d’une déclaration des députés de l’opposition.

Dans cette déclaration, les députés d’opposition ont qualifié le rejet de la HCC de la requête du Haut Conseil pour la Défense de la Démocratie et de l’Etat de Droit (HCDDED) comme une atteinte à la démocratie et de l’état de droit.

En décembre dernier, après la motion de censure avortée contre le gouvernement, 23 députés de l’opposition ont demandé l’empêchement du président de la république par truchement de la HCDDED. Ce dernier a saisi la HCC mais n’a pas obtenu gain de cause. Les députés de l’opposition avaient dans leur doléances à la HCDEDD dénoncé l’immixtion du président de la république dans les affaires de l’assemblée nationale.

Les politiciens présents à Ambohimanambola s’accordaient tous à dire que ni la HCC, ni la Commission électorale nationale indépendante (CENI) n’ont ni la crédibilité, ni l’aptitude à organiser et à se prononcer sur les prochaines élections.

A quelques mois de la présidentielle et à travers ces retrouvailles politiques, le camp de l’opposition se dessine clairement. Pour le fondateur du Malagasy Miara Miainga, Hajo Andrianainarivelo, la rupture avec Andry Rajoelina est officiellement actée. Assisté par deux sénateurs élus sous la bannière de son parti politique, il a affirmé qu’avec la pratique du régime actuel, il est certain qu’on n’aura plus besoin de l’Assemblée nationale.

(source: madagascar-tribune.com)