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Élections municipales – Sept candidats à la conquête de la capitale Antananarivo

Les candidats à la mairie d’Antananarivo ont attendu la dernière journée de la période de dépôt des candidatures pour se bousculer aux portillons de l’Ovec sis à Isotry. Ils sont donc sept à vouloir briguer la magistrature de la capitale.
Le suspense est terminé. Il a donc fallu attendre la dernière journée de la période de dépôt des candidatures pour que les prétendants à la magistrature de la commune urbaine d’Antananarivo (CUA) tombent leur masque.
À la fermeture des portes de l’Organe de vérification et d’enregistrement des candidatures (Ovec), à Isotry, hier en fin de journée, sept candidatures ont été déposées. L’une des surprises de cette journée est la candidature de Harilala Ramanantsoa, Présidente de la délégation spéciale (PDS) d’Antananarivo. Elle est celle que la coalition au pouvoir (Irmar) a choisie comme porte-étendard de la liste Orange pour affronter les urnes le 11 décembre.
La PDS Ramanantsoa est, par ailleurs, la seule femme en lice dans la joute électorale dans la ville des Mille. Il s’agira de sa deuxième tentative pour briguer la mairie de la capitale, après sa défaite aux municipales de 2015. L’autre surprise de cette dernière journée de dépôt des candidatures vient de la plateforme d’opposition Firaisankina. Après quelques jours de tergiversation, Marc Ravalomanana, président du parti «Tiako i Madagasikara» (TIM), a finalement choisi «son fils», Tojo Ravalomanana, comme candidat de remplacement.
Après son épouse, Lalao Ravalomanana, en 2015, c’est au tour de son fils, Tojo Ravalomanana, d’être aligné par l’ancien chef de l’État et aussi ancien maire de la capitale, dans la joute électorale pour la conquête d’Antananarivo. Un choix qui suscite des réactions mitigées dans les rangs de ses partisans, celui de l’opposition et de l’opinion publique. Si certains applaudissent le choix du fils, d’autres s’insurgent contre un «népotisme politique».
Préalable
Dans la liste des «fils de», il y a également Ndriana Razanamasy. Il est le fils de feu Guy Willy Razanamasy, maire d’Antananarivo de 1994 à 1998. S’alignant à la tête de la liste «Iarivo Mandroso», le candidat Ndriana Razanamasy a, justement, mis en avant son ascendance et l’histoire commune de sa famille avec Antananarivo, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, dans laquelle il annonce sa candidature aux municipales dans la capitale.
Toujours dans la catégorie des «fils de», il y a Roindefo Monja, chef de file du parti Monima. L’ancien Premier ministre est le fils de feu Jaona Monja, illustre politicien et ancien député d’Antananarivo, qui avait joui d’une excellente cote de popularité dans la capitale. Roindefo Monja est, par ailleurs, l’un des anciens candidats à la présidentielle qui partent à la conquête de la mairie de la ville des Mille. Il s’est aligné à la course pour Iavoloha, en 2013, et a fait une nouvelle tentative en 2018, mais sa candidature n’a pas été retenue. Lire la suite »