Jim Matti Defense secretary

US Defense secretary resigns: Mattis points to differences with Trump on allies

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Mattis becomes latest high-profile Trump official to depart

Jim Mattis seen at the Capitol earlier this month. Photograph: Win McNamee/Getty Images

Jim Mattis has resigned as US defence secretary, pointing to differences with Donald Trump over the treatment of allies and the US approach to “malign actors and strategic competitors” on the world stage.

His resignation comes a day after Trump announced an abrupt withdrawal of American troops from Syria, and amid reports he has also ordered the return of half the 14,000 troops in Afghanistan as well.

Mattis was reported to have gone to the White House on Thursday afternoon in an effort to persuade Trump to agree to a gradual withdrawal of troops from Syria and to leave a residual force of a few hundred, diplomatic sources said. He also opposed Trump’s plans to halve the US contingent in Afghanistan. His resignation suggests those appeals were rejected.

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En désaccord avec Trump, le général Mattis démissionne du Pentagone

Dans sa lettre de démission, le général quatre étoiles ne cache pas ses profondes divergences stratégiques avec Donald Trump, constatant que le président «a le droit d’avoir un secrétaire à la Défense plus en phase avec ses idées.» Il en profite pour réaffirmer sa conviction, «nourrie par quatre décennies» d’expérience, que «notre puissance en tant que nation est inextricablement liée à la solidité de notre système unique et global d’alliances et de partenariats. (…) » Nous ne pouvons pas protéger nos intérêts ou remplir efficacement notre rôle sans maintenir de fortes alliances et montrer du respect à ces alliés.

Le général rejoint la cohorte des disgraciés emmenée par l’ex-conseiller à la sécurité nationale H.R. McMaster, l’ex-secrétaire d’État Rex Tillerson, l’ex-Attorney General Jeff Sessions et le secrétaire général de la Maison-Blanche sur le départ, John Kelly.

Les élus des deux bords ont unanimement déploré son départ. «Il ne sera pas facile à remplacer», a tweeté le sénateur républicain Marco Rubio. C’était «un îlot de stabilité au milieu du chaos», a estimé le démocrate Mark Warren, jugeant la nouvelle «effrayante». «Il a fourni des conseils judicieux et éthiques au président», a estimé Lindsey Graham, un proche de Trump qui a cependant vivement critiqué sa décision sur la Syrie. Le président a promis de nommer un successeur rapidement, afin de dissiper le sentiment d’improvisation et de désorganisation qui domine de plus en plus sa gestion du gouvernement fédéral à la veille d’un possible «shutdown». «Le carrosse est en train de perdre ses roues», a lâché un élu républicain sur la colline du Capitole.