Michaëlle Jean

17ème Sommet de la Francophonie: Madagascar passe le flambeau à l’Arménie

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Alors que l’Organisation internationale de la Francophonie s’apprête à élire son nouveau secrétaire général à Erevan, un de ses anciens cadres, Kako Nubukpo, livre ses confidences sur les rouages de l’institution. Le 12 octobre 2018, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) doit élire son secrétaire général. La candidature de Michaëlle Jean n’étant plus représentée par le Canada pour un second mandat, celle de Mme Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères du Rwanda sera confirmée.

Kako Nubukpo, ancien directeur de la francophonie économique et numérique à l’OIF limogé en décembre 2017 après une tribune sur le franc CFA dans ‘Le Monde Afrique » a passé un an et demi au sein de l’institution. Il revient sur les difficultés rencontrées par Michaëlle Jean, les raisons qui, selon lui, ont poussé la France à soutenir la candidature de Louise Mushikiwabo, le Rwanda ayant abandonné l’enseignement en français en faveur de l’anglais en 2010 et fait une série de proposition pour réformer l’Organisation.

« C’est une famille aux dimensions de la planète », a rappelé le chef de l’Etat dans son intervention, la troisième après celles du premier ministre arménien, Nikol Pachinian, et du président malgache par intérim, Rivo Rakotovao, tout en rappelant qu’« il y a entre nous de nombreuses blessures qui commencent à cicatriser grâce au travail de mémoire ». Il n’élude pas ce que fut la colonisation et ne veut surtout pas se poser en donneur de leçons. Cette langue qui « nous unit, dit-il, chacun la parle avec ses accents et ses tournures particulières ». Le français n’appartient donc pas à la France.

Louise Mushikiwabo nommée à la tête de la Francophonie