missile hypersonique
Guerre en Ukraine : Kiev dit avoir abattu un missile hypersonique russe

«Un événement historique.» C’est ainsi qu’a été qualifié par le général ukrainien Mykola Oleshchuk, le fait d’avoir abattu pour la première fois un missile hypersonique russe de type Kinjal lors de frappes menées par Moscou dans la nuit de mercredi à jeudi.
Le président russe Vladimir Poutine l’avait qualifié, lorsqu’il avait dévoilé le missile Kinjal en 2018, d’«arme idéale» car très difficile à intercepter pour les défenses adverses.
«Je félicite le peuple ukrainien pour cet événement historique», a déclaré sur la messagerie Telegram le général Mykola Oleshchuk. «Oui, nous avons abattu le missile Kinjal, qui n’a pas d’équivalent», s’est-il réjoui. Selon l’armée de l’air ukrainienne, le missile a été abattu par un système de défense aérienne Patriot au-dessus de Kiev vers 2h30 locales.
Défenses ukrainiennes renforcées
L’Ukraine a demandé à ses alliés occidentaux de l’aider à renforcer son système de défense aérienne. Pendant tout l’hiver, Moscou avait en effet bombardé ses infrastructures énergétiques. Et à la mi-avril, Kiev a reçu ses premiers Patriots, considérés un des systèmes de défense aérienne les plus perfectionnés.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait déclaré que les Patriots renforceraient «considérablement» les défenses de l’Ukraine contre les frappes russes.
(source: lefigaro.fr)
Medvedev menace de frapper la Cour Pénale Internationale [CPI] avec un missile hypersonique
Dmitri Medvedev, ancien président russe et actuel vice-président du Conseil de sécurité nationale, a menacé de frapper la Cour pénale internationale (CPI) avec un missile hypersonique russe Oniks en réponse au mandat d’arrêt émis par la CPI contre Vladimir Poutine pour « crime de guerre ».
Cette menace montre la détermination de la Russie à défendre ses dirigeants et pourrait avoir des répercussions sur les relations internationales. Le Kremlin a vivement réagi à l’émission du mandat d’arrêt de la CPI, qualifiant la décision de « provocation » et affirmant que la Russie ne reconnaissait pas la compétence de la CPI dans cette affaire.
Certains critiques remettent en question la légitimité de la CPI en tant qu’institution internationale chargée de juger les crimes de guerre. Cette situation soulève des questions importantes sur le rôle de la CPI dans la lutte contre l’impunité pour les crimes les plus graves et montre que la Russie est prête à utiliser la force pour protéger ses intérêts. Cette menace pourrait être interprétée comme une tentative d’intimidation de la part de la Russie et pourrait avoir des conséquences graves pour les relations internationales