Le parlement de Catalogne a adopté ce vendredi une résolution déclarant que la région devient un « Etat indépendant prenant la forme d’une République », avant d’entonner l’hymne indépendantiste. Quelques minutes plus tard, le Sénat espagnol a voté la mise en oeuvre de l’article 155 de la Constitution, afin d’accorder au gouvernement central la possibilité de mettre la Catalogne sous tutelle. Le Premier ministre Mariano Rajoy a assuré que l’Espagne « restaurera la légalité en Catalogne ».
Macron réagit depuis la Guyane
En déplacement en Guyane, Emmanuel Macron a confirmé son soutien au gouvernement espagnol et a indiqué que Mariano Rajoy avait son « plein soutien » Le président français a aussi répété sa non-reconnaissance de l’indépendance catalane. »J’ai un interlocuteur en Espagne, c’est le Premier ministre Rajoy (…) Il y a un Etat de droit en Espagne, avec des règles constitutionnelles. Il veut les faire respecter et il a mon plein soutien », a-t-il déclaré.
Les Etats-Unis soutiennent l’Espagne
A l’image de la France, les Etats-Unis ont apporté leur soutient au gouvernement espagnol et disent soutenir « l’unité de l’Espagne ». « La Catalogne fait partie intégrante de l’Espagne, et les Etats-Unis soutiennent les mesures constitutionnelles du gouvernement espagnol visant à maintenir l’Espagne forte et unie », a indiqué le département d’Etat dans un communiqué.
Poursuite de Puidgemont
Le parquet a annoncé qu’il poursuivrait le président catalan, Carles Puigdemont, pour rébellion, un délit passible de 15 à 30 ans de prison.
Le gouvernement espagnol tranche pour des élections le 21 Décembre
Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a annoncé vendredi soir la destitution du président catalan Carles Puigdemont et de son exécutif, et la convocation d’élections le 21 décembre en Catalogne suite à la déclaration d’indépendance.
«Ce sont les premières mesures que nous mettons en marche pour éviter que ceux qui étaient jusqu’à maintenant responsables puissent poursuivre leur escalade de désobéissance», a déclaré Mariano Rajo. «Nous les Espagnols avons vécu une triste journée, au cours de laquelle la déraison s’est imposée à la loi et a détruit la démocratie en Catalogne. La situation est déchirante, triste et angoissante. Les mesures prises ne visent pas à suspendre l’autonomie, mais à ramener la loi et la concorde» en Catalogne».