Riyad
Great news to Zelensky: EU made the Tough decision against Russia despite the US!
The peace process that has begun to end the war between Russia and Ukraine is causing a major rift between the United States and the European Union. One side is holding talks in Riyadh and the other in Ankara for an end to the war and a transition to a peace process.
In Riyadh, there was an important summit between the United States and Russian delegations, while in Ankara there was a critical meeting between Turkish President Erdoğan and Ukrainian President Zelenskyy. The EU wing announced that it would consider talks in support of Ukraine’s territorial integrity.
This signaled that Europe was paying attention to the Erdogan and Zelenskyy summit in Ankara. The Turkish government has been supporting Ukraine militarily and has also argued that Ukraine’s territorial integrity must be preserved while respecting its independence. However, there was a moment at the summit in the United States that the EU wing did not expect.
United States Secretary of State Marco Rubio stated that the solution to the Russian Ukrainian conflict must be agreed by all parties. He also hinted that this could be a justification for the EU to lift sanctions against Russia.
After these statements, Europe was on its feet. Following Marco Rubio’s call for easing sanctions against Russia, senior EU officials said that they would not listen to the United States on this issue, that the restrictions would continue and that even new steps would be taken. We will now explore these historic details that led to the divergence between the EU and the United States on sanctions against Russia.
39 ans après, Riyad reconnaît les accords de Camp David
L’Égypte a finalement remis les îles de Tiran et Sanafir à l’Arabie saoudite, conformément à sa promesse du 11 avril 2016 [1].

Ce faisant, Riyad s’est engagé à respecter les accords de Camp David selon lesquels le propriétaire de ces deux îlots ne doit pas entraver la circulation du détroit et laisser librement circuler les navires israéliens.
De nombreux Égyptiens avaient contesté la décision du président al-Sissi de transfert de souveraineté. Pour leur faire accepter, le gouvernement égyptien avait prétendu ne jamais avoir réellement possédé ces territoires. Mais les faits sont têtus et les deux îles appartenaient au Caire depuis la Convention de Londres de 1840. Pour contraindre l’Égypte à se séparer de Tiran et Sanafir, l’Arabie saoudite bloqua d’abord ses livraisons de pétroles, puis un prêt de 12 milliards de dollars. En définitive, le parlement égyptien a validé l’accord à la sauvette.
La reconnaissance de facto des accords de Camp David de 1978 (c’est-à-dire de la paix séparée de l’Égypte et d’Israël) devrait permettre l’assouplissement des règles entre les deux pays. Nous avions déjà annoncé l’accord secret conclu entre Tel-Aviv et Riyad en juin 2015 [2], le rôle de l’armée israélienne au sein de la Force commune « arabe » au Yémen [3] et l’achat de bombes atomiques tactiques par la famille des Séoud à Israël [4]. Elle devrait avoir d’importantes conséquences sur la question palestinienne.
[1] « L’accord israélo-saoudo-égyptien sur les îles de Tiran et Sanafir », Réseau Voltaire, 29 avril 2016.
[2] « Exclusif : Les projets secrets d’Israël et de l’Arabie saoudite », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 22 juin 2015.
[3] « La Force « arabe » de Défense commune », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 20 avril 2015.
[4] « Le Proche-Orient nucléarisé ! », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 7 mars 2016.