Rowan Williams
Climat : les écologistes révolutionnaires d’Extinction Rebellion, soutenus par l’ex-archevêque de Cantorbéry, Rowan Williams

Archevêque de Cantorbéry de 2002 à 2012, Rowan Williams vient de rejoindre un appel au soulèvement populaire contre « l’urgence globale sans précédent » que constituerait le « changement » du climat. La signature de l’ancien chef de la communion anglicane – après la reine – rejoint celle de 94 scientifiques, hommes politiques, universitaires et militants verts qui ont pétitionné dans le quotidien gauchiste The Guardian en faveur d’une campagne de désobéissance civile menée par un groupe d’écologistes révolutionnaires dénommé « Extinction Rebellion ».
L’engagement de Rowan Williams auprès d’Extinction Rebellion est moins étonnante qu’il n’y paraît, quand on sait sa caution accordée en 2002 au mouvement druidique gallois. Or le groupe supposément écologiste ne cache pas son intention subversive : « A partir du 31 octobre, les citoyens (du Royaume-Uni) vont mener des actions de désobéissance civile révolutionnaire, non-violente. Il y aura des arrestations massives. » Il ajoute : « Nous exigeons que le Royaume-Uni soit placé en état d’urgence, établisse une économie n’émettant plus aucun gaz carbonique dès 2025, et convoque une assemblée de citoyens de base pour fixer la forme de notre future société décarbonée. »
Les fanatiques d’Extinction Rebellion prêts à aller en prison pour le climat
Les fanatiques d’Extinction Rebellion se disent prêts « à des sacrifices personnels » pour le climat, se préparent « à être jetés en prison », prétendent « inspirer des actions semblables dans le monde entier ». Ils veulent « commencer par le Royaume-Uni » parce que « c’est l’endroit où a commencé la révolution industrielle » et qu’ils entendent « combattre le comportement génocidaire » des « élites et des politiciens ». Gail Bradbrook ne cache pas qu’il espère voir le plus grand nombre possible de ses militants jetés en prison, selon la vieille ficelle révolutionnaire de la victimisation.