Salvador

L’Église exhorte Nayib Bukele à ne pas faire du Salvador un nouveau Guantanamo

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Bukele fait tout ce qu’il peut pour se montrer le meilleur allié de l’hôte de la Maison Blanche Kevin Lamarque / REUTERS

Cette déclaration suit de quelques jours la signature entre le Savaldor et les États-Unis d’accords d’expulsion.

Par la voix de l’archevêque de San Salvador, monseigneur José Luis Escobar, l’Église catholique a appelé dimanche le président salvadorien Nayib Bukele à ne pas transformer le pays en «une grande prison internationale» comme Cuba le fit avec Guantanamo. Cette déclaration suit de quelques jours la signature entre le Savaldor et les États-Unis d’accords d’expulsion.

Ces derniers, conclus lors d’une rencontre entre Donald Trump et Nayib Bukele, organisée à l’initiative de ce dernier, prévoient que les États-Unis envoient des centaines de personnes, soit des délinquants soit des immigrants illégaux, principalement des Vénézuéliens, dans une méga-prison salvadorienne d’une capacité de 40.000 détenus.

«Nous demandons à nos autorités de ne pas permettre à notre pays de devenir une grande prison internationale», a déclaré José Luis Escobar lors d’une conférence de presse.

José Luis Escobar MARVIN RECINOS / AFP

(source: lefigaro.fr)

 

Les Mayas, de -2600 à 1521, Mexique

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Le Code Maya décrypté

Une fascinante civilisation: du Sud du Mexique, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador.

Les Mayas sont demeurés ignorés des chercheurs jusqu’au début du XIXe siècle. La forêt avait repris ses droits sur la plupart de leurs cités, et, peu après la conquête espagnole, aux XVIe et XVIIe siècles, les prêtres européens avaient brûlé la quasi-totalité des livres (codices) en écorce de figuier laissés par les Mayas. Seuls quatre d’entre eux ont été retrouvés.

C’est une des plus anciennes civilisations d’Amérique : ses origines remontent à la préhistoire. La sédentarisation de populations est attestée, dans l’aire maya, à l’époque archaïque, entre le VIIe et le IIIe millénaire av. J.-C., les villages les plus anciens ayant été retrouvés sur les côtes de la mer des Caraïbes et de l’océan Pacifique. Les premiers indices de stratification sociale remontent à l’époque préclassique ancienne, au IIe millénaire av. J.-C., et se multiplient à l’époque préclassique moyenne, entre 1000 et 400 av. J.-C., avant l’émergence progressive d’États au préclassique récent. D’importantes cités-États mayas des Basses-Terres du sud, telles que Copán, Tikal ou Palenque, connurent leur niveau de développement le plus élevé à la période classique, entre le VIe et le IXe siècle de notre ère, avant d’être rapidement abandonnées entre la fin du VIIIe et du IXe siècle. D’autres cités subsistèrent ou se développèrent alors dans les Basses-Terres du nord ainsi que dans les Hautes-Terres du sud, avant d’entrer en décadence puis d’être quasiment toutes abandonnées ou refondées par les Espagnols peu après la conquête de l’Amérique au XVIe siècle. Les spécificités culturelles mayas ont alors été profondément modifiées par la colonisation espagnole, aboutissant à la culture maya moderne caractérisée par un fort syncrétisme (religieux, notamment).