traité sur l’Atlantique

Face au rebond des puissances en Antarctique, agir contre le déclin de la France

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A la veille de la 43e réunion du Traité sur l’Antarctique présidée par la France, nous devons assurer notre souveraineté et contrer les velléités économiques de la Chine et de la Russie.

Une photo aérienne du 13 février 2020 montre des membres de la 36e expédition chinoise en Antarctique utilisant une barge pour transférer du carburant du brise-glace polaire chinois Xuelong 2, ou Snow Dragon 2, vers la station Great Wall. (Photo by Liu Shiping/Xinhua via Getty Images

La France est une grande nation polaire. Nous devons ce statut aux explorateurs et aux scientifiques qui ont tenté l’aventure antarctique, de Jules Dumont d’Urville qui découvrit la Terre Adélie en 1840, à Paul-Emile Victor qui créa, après-guerre, les expéditions polaires françaises; sans oublier les projets de Jean-Louis Etienne et de la Fondation Tara complétant des dizaines de projets institutionnels de grande valeur portés par les scientifiques français.

Ces projets sont fondamentaux pour la compréhension du climat et du vivant et contribuent à enrichir nos savoirs dans de très nombreux domaines tels que la géologie, la glaciologie, la biologie ou la physique.

Aujourd’hui, la recherche scientifique dans les régions polaires et subpolaires est organisée par l’Institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV). Son siège est à Plouzané dans le Finistère. Il a la responsabilité d’infrastructures en Arctique, îles subantarctiques et en Antarctique. Deux stations antarctiques, Dumont d’Urville (avec les Terres Australes et Antarctiques Françaises) et Concordia (avec l’Italie), sont gérées par cet institut qui collabore notamment avec la Marine Nationale pour le ravitaillement maritime grâce à L’Astrolabe.

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