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Culture « tous azimuts »: un générique malgache à l’usage du monde

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L’American School, École américaine, a organisé une journée «portes ouvertes». Depuis cette année, l’ASA a emménagé dans les anciens locaux de la Telma à Alarobia. Ceux qui avaient fréquenté les bâtiments, plus anciennement des Postes et Télécommunications, peuvent être étonnés de la métamorphose subie par les vieux murs et la belle charpente apparente à une respectable hauteur sous plafond. C’est que l’installation d’un campus estudiantin répond à des normes et à un protocole dont le non-respect expose à l’exclusion d’un réseau international.
Inutile de demander au dollar près ce que cet investissement a coûté aux Américains. Le plus important est dans la volonté politique d’investir à hauteur de l’idée qu’ils se font de la grandeur de leur pays, et du rayonnement de sa Culture. L’American School, c’est un morceau d’Amérique au coeur d’Antananarivo : la conversion par l’éducation et la Culture au «rêve américain». Mais, l’Amérique n’est pas le seul pays qui fait de la «soft power» culturelle une stratégie de politique étrangère.

Nasolo Valiavo Andriamihaja (VANF – FB)

À Madagascar, la France dispose de son réseau d’Alliance et de l’Institut Français qui avait pu porter le nom d’Albert Camus : langue française au coeur de la Francophonie ou gastronomie française au patrimoine de l’UNESCO, y sont à l’honneur. L’Allemagne continue d’entretenir le Cercle Germano-Malagasy, que les plus anciens avaient connu comme Goethe Institut. La Chine a implanté un «Institut Confucius» au sein de l’Université d’Antananarivo depuis une petite décennie. L’Espagne avait même pu compter sur un «Instituto Cervantes», mais le déficit de visibilité de l’Espagne en terre malgache lui aura été fatale, les étudiants s’immergeant en bain linguistique plutôt du côté de Cuba.

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