La page du chef de l’armée birmane fermée par Facebook

En raison de la prévalence du réseau –la Birmanie compte 18 millions de comptes Facebook pour une population de 51 millions d’habitants–, l’armée et des moines bouddhistes extrémistes birmans se servent abondamment de la plateforme pour diffuser leur propagande.
Sont bannis, le général Min Aung Hlaing, le chef de l’armée et une vingtaine d’autres individus ou organisations birmanes que «des experts internationaux (…) ont établis comme ayant commis ou permis de graves violations des droits de l’homme».
Facebook a reconnu avoir pris une telle mesure pour la première fois, en réponse à une situation «unique».
Son annonce intervient le jour même où les enquêteurs de l’ONU ont demandé que la justice internationale poursuive le chef de l’armée birmane et cinq autres hauts gradés pour «génocide», «crimes contre l’humanité» et «crimes de guerre» à l’encontre des musulmans rohingyas.
Le chef de l’armée avait deux comptes avec 1,3 et 2,8 millions d’abonnés respectivement.