Fiscalité, charges, normes… Quand les grands patrons français se révoltent

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Bernard Arnault (PDG de LVMH), Florent Menegaux (directeur général de Michelin), Ben Smith (directeur général d’Air France KLM), Patrick Pouyanné (PDG de TotalEnergies). REUTERS / Benoit Tessier / REUTERS / Sébastien SORIANO/LE Figaro / François BOUCHON/Le Figaro / REUTERS / Yves Herman / REUTERS

GRAND RÉCIT – Les dirigeants d’entreprises sont de plus en plus nombreux à alerter publiquement sur les conséquences de l’instabilité politique et du chaos budgétaire.

Les vœux en janvier. Les bilans annuels en février. En début d’année, les patrons sont sur les estrades. Et cette année, ça va défourailler. Bernard Arnault, le PDG de LVMH, poids lourds parmi les poids lourds de l’économie française, a donné le ton mardi. Après quelques jours passés aux États-Unis, où il a notamment assisté à l’investiture de Donald Trump, il a vécu son retour en France comme une « douche froide ». « Quand on voit qu’on s’apprête à augmenter de 40 % les impôts des entreprises qui fabriquent en France, c’est incroyable. Pour pousser à la délocalisation, c’est idéal ! »

Après l’incompréhension née de la dissolution, la mauvaise surprise créée par la copie budgétaire du gouvernement Barnier, le choc de la censure votée dans une apparente légèreté et la créativité fiscale à l’œuvre pour éviter celle du gouvernement de François Bayrou, il y a aujourd’hui chez les chefs d’entreprise une colère froide qui déborde. Et se désinhibe.

(source: lefigaro.fr)

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