En direct, droits de douane américains : les marchés européens s’effondrent à l’ouverture, les Bourses de Hongkong et de Taïwan clôturent en baisse avec des chutes record
Les Bourses européennes ont ouvert en chute libre lundi, dans le sillage des places asiatiques, face à l’inflexibilité de Donald Trump sur ses droits de douane colossaux imposés aux partenaires commerciaux des Etats-Unis.

Berlin appelle à « éviter une nouvelle guerre commerciale et une escalade » qui ne fera « que des perdants »
Le plongeon des marchés financiers est un « signal d’alarme » qui montre qu’une guerre commerciale « ne fera à la fin que des perdants », a déclaré lundi le gouvernement allemand. « Nous devons maintenant agir intelligemment et clairement pour éviter une nouvelle guerre commerciale et une escalade », a affirmé le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Hebestreit, lors d’une conférence de presse régulière à Berlin.
Cibler la tech américaine constituerait une « escalade extraordinaire, à un moment où nous devons travailler à la désescalade », a mis en garde le ministre des affaires étrangères irlandais, Simon Harris, avant une réunion avec ses homologues européens, lundi au Luxembourg, pour préparer la réponse de l’Union européenne à la hausse des droits de douane imposés par Washington.
L’Irlande dépend fortement des investissements américains, en particulier dans les secteurs pharmaceutique et technologique.
12:04
Amélie de Montchalin appelle à sortir l’Europe des mesures « absurdes et dangereuses » imposées par Donald Trump, excluant un retour au « quoi qu’il en coûte »
La ministre des comptes publics française, Amélie de Montchalin, a exclu lundi toute dépense publique pour aider les entreprises françaises à encaisser le choc des droits de douane américains, assurant que l’Europe chercherait plutôt à abaisser ces nouveaux tarifs douaniers.
« Nous n’allons pas adopter une approche du “quoi qu’il en coûte” », a-t-elle déclaré, en référence aux aides d’urgence à l’économie française pendant la pandémie de Covid-19, lors d’un échange avec l’Association des journalistes économiques et financiers (AJEF). « Il n’y a pas de projet en France ni ailleurs en Europe pour, dans un premier temps, soutenir les entreprises par des dépenses publiques. Notre objectif est de sortir de ces mesures absurdes et dangereuses, économiquement négatives et néfastes pour tous », a-t-elle ajouté, citée par le Financial Times.
(source: lemonde.fr)