«Déçu par Poutine», Trump donne «10-12 jours» à la Russie pour cesser la guerre en Ukraine

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Le président américain Donald Trump est arrivé vendredi en Écosse pour une visite de cinq jours. Il a également annoncé l’ouverture de centres de distribution alimentaire à Gaza.

Fermeté envers Poutine

En recevant ce lundi le premier ministre britannique dans son complexe de golf de Turnberry en Écosse, Donald Trump a haussé le ton lundi contre Vladimir Poutine. Il a annoncé qu’il allait «réduire» le délai de 50 jours donné le 14 juillet au président russe pour cesser les hostilités en Ukraine, sous peine de sanctions américaines sévères contre la Russie.

Le président américain s’est dit «très déçu» par son homologue russe et a ajouté: «Je vais réduire les 50 jours que je lui ai donnés pour une durée inférieure». Plus tard dans l’après-midi, il a fixé un nouveau délai de 10 à 12 jours à Moscou pour faire des progrès en ce sens, puis a précisé qu’il devra confirmer ce nouveau délai à la Russie «ce soir ou demain». «Nous pourrions conclure un accord, qui sait !», a-t-il ajouté. «Il n’y a aucune raison d’attendre. Nous ne voyons aucun progrès», a déploré le républicain, qui avait donné le 14 juillet un délai de 50 jours à son homologue russe.

Il a notamment dit envisager des sanctions «secondaires», c’est-à-dire touchant les pays qui achètent des produits russes, par exemple des hydrocarbures, afin d’assécher les revenus de Moscou.

Kiev s’est réjoui de ce nouvel ultimatum et a félicité la «fermeté» de Donald Trump.

De son côté, le Kremlin a affirmé lundi matin qu’une rencontre entre Vladimir Poutine et Donald Trump n’était «pas exclue» en Chine en septembre, si le président américain se rendait dans ce pays à la même date que son homologue russe.

Des centres alimentaires à Gaza

Donald Trump a également jugé lundi qu’un cessez-le-feu à Gaza était «possible», en réponse à la question d’un journaliste. Plus tard dans l’après-midi, il a annoncé que les États-Unis allaient mettre en place des «centres alimentaires» à Gaza, ajoutant qu’il y avait des signes d’une «réelle famine» dans le territoire palestinien.  «Beaucoup de gens meurent de faim». Evoquant des images d’enfants de Gaza vus à la télévision, il a dit: «C’est une réelle famine», en ajoutant: «ce n’est pas possible de simuler ça.»

«Nous allons mettre en place des centres alimentaires où les gens pourront entrer librement – sans limites. Nous n’aurons pas de clôtures,» a-t-il déclaré.

Il a toutefois rejeté vendredi dernier le projet du président français Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien.

Le président Donald Trump, arrivé le vendredi 25 juillet en Écosse pour un voyage de cinq jours, son premier au Royaume-Uni depuis sa réélection, rencontre cet après-midi le premier ministre britannique Keir Starmer. Ils devront s’entretenir sur leur récent accord douanier bilatéral ainsi que sur l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza.

(source: lefigaro.fr)

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