Ahmad

Football – CAF: le TAS suspend la sanction d’Ahmad

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Le Tribunal Arbitral du Sport a accepté de suspendre temporairement la sanction infligée par la FIFA à Ahmad. Le TAS rendra sa sentence finale avant le 12 mars.

Coup de théâtre. Le Tribunal Arbitral du Sport a pris une première décision hier, par rapport à l’appel déposé par Ahmad. Un appel qui vise à contrer la sanction que la FIFA lui a infligée.

Ahmad reprend son poste de Président de la CAF, mais sa candidature reste incertaine. (crédit: l’Express de M/scar)

« En raison notamment d’un risque de dommage irréparable pour M. Ahmad en cas de maintien de la sanction disciplinaire durant la période précédant les élections de la CAF, la Formation du TAS a accepté la demande de suspendre temporairement les effets de la décision de la Chambre de jugement de la Commission d’éthique de la FIFA jusqu’au prononcé de la sentence finale », a annoncé le TAS dans un communiqué de presse paru en début de soirée.

Cette décision a pour conséquence de le replacer sur l’échiquier. D’un côté, il peut donc retrouver sa fonction de président de la Confé­dération Africaine de Football. De l’autre, il peut aussi revenir dans la course en vue du prochain scrutin présidentielle, dans la mesure où il est de nouveau éligible. Cependant, le timing reste compliqué, puisque la commission de contrôle de la FIFA a déjà défini la liste des candidatures retenues, mercredi.

Audition

Toujours à propos de l’élec­tion, l’ancien président de la Fédération Malgache de Football a déposé une demande de dispositions spécifiques. Mais il n’a pas obtenu gain de cause là-dessus. « En revanche, la Formation arbitrale a rejeté la demande de mesures provisionnelles de M. Ahmad visant à ce qu’il soit fait interdiction à la FIFA de prendre toute décision ayant pour conséquence d’empêcher M. Ahmad ou de lui rendre plus difficile de se présenter à l’élection », mentionne le communiqué.

Le TAS a fixé la date d’audition du patron de la CAF au mardi 2 mars, dans le cadre d’une procédure accélérée. Et il prévoit de rendre une sentence finale dans un délai de dix jours suivant l’audition, soit avant le vendredi 12 mars.

Ahmad avait été suspen­du par la FIFA pour une durée de cinq ans, au mois de novembre de l’an passé. L’instance internationale lui reproche plusieurs infractions au code d’éthique. Peu de temps après l’annonce de cette sanction, il avait annoncé qu’il allait faire appel auprès du TAS.

(source: l’Express de M/scar)

Confédération africaine de football – Victime d’un attentat prémédité, Ahmad riposte

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La condamnation et la suspension du désormais ex-président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad, alimentent toujours les conversations. Certains présidents de fédération du continent noir commencent à élever, dans les coulisses, leur voix pour fustiger cette décision de la FIFA à travers sa chambre de jugement de la commission d’Ethique indépendante. Celle-ci, rappelons- le, a sanctionné Ahmad d’interdiction de toute activité relative au football pour une durée de cinq ans et d’une amende de CHF 200.000. Une décision qui écarte le past president de la CAF à la course à sa propre succession aux élections de 2021.

Les conseils d’Ahmad ont communiqué hier qu’ils déposeront un appel devant le TAS « afin de contester fermement la condamnation prononcée par la chambre de jugement de la commission d’Ethique de la FIFA ». Ils estiment que la décision n’a pas été rendue de façon juste et impartiale et que de nombreux procédés surprenants ont été relevés. Les conseils d’Ahmad émettent des doutes, nés des rumeurs permanentes, sur une possible implication de la FIFA dans le travail de la commission d’Ethique. Les fuites d’informations relayées par des presses internationales pour une procédure en cours censée être strictement confidentielle, constitueraient des preuves à ne pas prendre à la légère. Et pire, lors de son audition, Ahmad n’a pas eu le droit de présenter une partie de ses témoins.

L’appel que les conseils feront auprès du TAS « sera assorti d’une demande d’effet suspensif de la décision de la FIFA »
« Il s’agit d’un coup envers le candidat Ahmad et non à Ahmad président de la CAF », a fait remarquer un membre de la CAF, stupéfait par cette sanction infligée par la FIFA. Cette dernière n’a pas fait dans la dentelle pour signer l’arrêt de mort d’Ahmad en lui coupant l’herbe sous les pieds toutes tentatives légales de se présenter aux élections à la présidence de la CAF.  Dans sa décision, la chambre de jugement de la commission d’Ethique indépendante a mentionné que « la décision motivée sera notifiée dans son intégralité à M. Ahmad sous 60 jours… ». Ce qui fait que c’est seulement après cette notification que « l’accusé » pourra faire appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS), soit au plus tôt vers la mi-janvier. La saisine du TAS doit se baser sur les accusations inscrites dans cette décision motivée. Or, la commission électorale de la CAF statuera sur la validité des candidatures au poste de président au début de l’année.
Le calendrier semble jouer ainsi contre le candidat Ahmad. Ses conseils ne pourront saisir le TAS sans la « grosse » émanant de la FIFA et la commission électorale de la CAF ne validera pas sa candidature tant que la suspension est toujours maintenue.
Un coup parfait de la FIFA qui, selon certaines voix, « a suspendu Ahmad non pas parce qu’il est corrompu, mais parce qu’il rejette les plans d’Infantino ». Ce dernier, selon des sources, ne porte plus dans son cœur le président de la CAF après la réticence de celui-ci sur la programmation proposée par la FIFA d’une Coupe d’Afrique des Nations tous les quatre ans. Mais le divorce était plus ou moins acté quand le comité exécutif de l’instance suprême du ballon rond africain a rejeté la prolongation du mandat de Fatma Samoura en tant que déléguée générale de la FIFA à la CAF.
Ainsi, les auteurs de cette attaque envers Ahmad ont ainsi bien planifié leurs coups, plaçant leur victime dans une voie sans issue, du moins temporairement…
Rata – La Vérité

CAF: Ahmad, victime d’une machination dont la FIFA a le secret

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Qui est derrière ce coup bas contre Ahmad ? Alors que l’actuel président de la confédération africaine de football, Ahmad, est donné favori à sa propre succession, le voilà qu’il est empêché par la FIFA de participer à cette course. Cette décision de lui arracher la jambe en pleine course à la tête de l’instance africaine n’est pas fortuite. Pourquoi le comité d’éthique de la FIFA sort cette décision à quelques mois de l’élection ? La réponse la plus claire est que sa candidature gène plus d’un.

D’après notre source bien informée, c’est le candidat Ahmad qui est la cible de cette décision de la chambre d’éthique de la FIFA et non le président de la CAF. Quand on sait que l’ancien patron du foot malgache affiche un bilan positif durant son mandat au Caire, cela n’a pas plu à certaines personnes de mauvaise ambition jusqu’à le pousser sur le banc de touche. Le soupçon va droit au but à une personnalité de nationalité africaine très proche de Gianni Infantino, le patron de la FIFA. « Elle ambitionne de devenir le patron du foot africain. Maintenant, elle veut tourner le dos à celui qui l’a poussé à obtenir ce poste stratégique », confie notre source.

Ahmad n’est pas la première victime de ce tacle par derrière. Au lieu de siffler le fautif, l’arbitre sort le carton rouge pour la victime. Cette affaire de l’ancien patron d’Isoraka rappelle bien le dossier Michel Platini. Alors que celui-ci s’est déclaré candidat à la succession de Sepp Blatter à la tête de l’instance reine du football mondial en 2015, les deux personnalités ont été condamnées par la commission d’éthique de la FIFA. Les deux sont suspendus de toute activité liée au football pendant huit ans pour « conflit d’intérêt » et « gestion déloyale ». Mais plus tard, l’ancien président de l’UEFA a été innocenté par le parquet helvétique dans cette affaire…juste quelques semaines après les dernières élections qui ont permis au président sortant de de se faire réélire sans opposition.

Ahmad fait l’objet d’une machination afin de ne pas pouvoir briguer à nouveau la présidence de la CAF. A l’heure actuelle, il bénéficie du soutien de l’ensemble du comité exécutif de l’instance africaine et de plus de 80% des fédérations africaines.

La FIFA, par cette basse manœuvre, espère ainsi mettre la main sur la CAF en faisant élire quelqu’un de plus docile.

(source: Moov.mg)


[crédit: POV – l’Express de Madagascar]

Le malgache Ahmad élu Président de la CAF

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Pour l’élection à la présidence de la CAF, Ahmad Ahmad était opposé au Camerounais Issa Hayatou, qui dirigeait l’organisation depuis 1988. Relativement méconnu par rapport à son adversaire, Ahmad Ahmad a déjoué la plupart des pronostics en obtenant un mandat de quatre ans à la tête de la CAF avec 34 voix en sa faveur contre 20 pour Issa Hayatou, pourtant parti favori. Le nom du vainqueur a été cité par le Sunday Times dans l’affaire de corruption qui a entouré l’attribution de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Selon le journal britannique, il aurait perçu 30 000 à 100 000 dollars en échange de son vote pour le Qatar, ce que l’intéressé dément formellement.

Ahmad Ahmad, le nouveau patron de la CAF (image Zacharias Abubker.AFP)
(Le Monde avec AFP)