Arménie

Cessez-le-feu au Haut-Karabakh : le Premier ministre arménien sous pression

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Les Arméniens en colère contre leur PM et se sentent humiliés par cette défaite.

L’opposition arménienne tentait de mobiliser mercredi contre le Premier ministre Nikol Pachinian, l’accusant d’avoir trahi son pays en signant l’arrêt des hostilités au Nagorny Karabakh et en acceptant la rétrocession de vastes territoires à l’ennemi azerbaïdjanais.

17ème Sommet de la Francophonie: Madagascar passe le flambeau à l’Arménie

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Alors que l’Organisation internationale de la Francophonie s’apprête à élire son nouveau secrétaire général à Erevan, un de ses anciens cadres, Kako Nubukpo, livre ses confidences sur les rouages de l’institution. Le 12 octobre 2018, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) doit élire son secrétaire général. La candidature de Michaëlle Jean n’étant plus représentée par le Canada pour un second mandat, celle de Mme Louise Mushikiwabo, ministre des Affaires étrangères du Rwanda sera confirmée.

Kako Nubukpo, ancien directeur de la francophonie économique et numérique à l’OIF limogé en décembre 2017 après une tribune sur le franc CFA dans ‘Le Monde Afrique » a passé un an et demi au sein de l’institution. Il revient sur les difficultés rencontrées par Michaëlle Jean, les raisons qui, selon lui, ont poussé la France à soutenir la candidature de Louise Mushikiwabo, le Rwanda ayant abandonné l’enseignement en français en faveur de l’anglais en 2010 et fait une série de proposition pour réformer l’Organisation.

« C’est une famille aux dimensions de la planète », a rappelé le chef de l’Etat dans son intervention, la troisième après celles du premier ministre arménien, Nikol Pachinian, et du président malgache par intérim, Rivo Rakotovao, tout en rappelant qu’« il y a entre nous de nombreuses blessures qui commencent à cicatriser grâce au travail de mémoire ». Il n’élude pas ce que fut la colonisation et ne veut surtout pas se poser en donneur de leçons. Cette langue qui « nous unit, dit-il, chacun la parle avec ses accents et ses tournures particulières ». Le français n’appartient donc pas à la France.

Louise Mushikiwabo nommée à la tête de la Francophonie

En Arménie, Nikol Pachinian désigné premier ministre

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Seul candidat en lice, Nikol Pachinian, député d’opposition et ancien journaliste, a été soutenu mardi 8 mai par 59 députés, alors qu’il avait besoin de 53 voix pour être élu. Il s’agit du deuxième vote au Parlement arménien en huit jours, sur une candidature qui avait subi un échec le 1er mai.

Mais, au lendemain de son échec, il avait assuré avoir assez de voix pour être élu, affirmant que « tous les groupes (parlementaires) ont déclaré qu’ils soutiendraient (sa) candidature » au poste de premier ministre.

L’élection de l’opposant décrispe le mouvement de protestation

ZOOM Le leader de l’opposition arménienne, Nikol Pashinyan le 2 mai 2018. / Sergei Gapon/AFP

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Arménie : la crise politique dans l’impasse

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La crise politique toujours dans l’impasse en Arménie. Le député et opposant Nikol Pachinian a encore réuni des dizaines milliers de partisans jeudi soir à Erevan, la capitale de cette ex-république soviétique du Caucase.

Le chef de la fronde antigouvernementale affirme être le seul candidat possible au poste de Premier ministre par intérim. Le Parlement doit le désigner la semaine prochaine lors d’une réunion extraordinaire.

L’opposant Nikol Pashinyan, futur Premier ministre?

« Nous sommes venus ici pour montrer que le peuple arménien souhaite la justice et la paix. Nous voulons que Nikol Pashinian atteigne son objectif. Il veut créer une République démocratique, sans corruption », explique ce manifestant.

Sous la pression de la rue, le Premier ministre et ex-président Serge Sarkissian a démissionné en début de semaine. Un de ses proches, Karen Karapetian, a été nommé à la tête d’un gouvernement par intérim.

Ce dernier a rejeté ce vendredi la proposition du chef de l’opposition de mener des négociations sur l’avenir du pays.

(par euronews)