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Economie: les pétroliers doivent 1 406 milliards d’ariary de taxes et de redevances à l’Etat

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La dette des pétroliers envers l’Etat malgache s’élève à 1 406 milliards d’ariary en 2022, a fait savoir hier, la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison. Les opérateurs pétroliers doivent entre autres 1 136 milliards d’ariary de taxes et 270 milliards d’ariary de redevances à l’Etat dont 23 milliards d’ariary de redevance de développement du secteur et 247 milliards d’ariary de redevance d’entretien routier.

De l’autre côté, les arriérés de l’Etat vis-à-vis des pétroliers pour maintenir les prix à la pompe ne sont pas encore apurés. Le montant total de ce passif en mai 2022 était estimé entre 237 et 347 milliards d’ariary. Au mois de septembre, la Jirama devait également plus 800 milliards d’arriérés aux pétroliers.

Les pétroliers n’ont pas encore versé leurs dettes à l’Etat, a déclaré la ministre de l’Economie hier lors de l’annonce du décaissement des 32,6 millions du FMI au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC). Un accord aurait été trouvé entre l’Etat et les pétroliers en décembre. Il a été présenté au FMI dans le cadre de la troisième revue de la FEC ayant permis, entre autres, d’obtenir ce troisième décaissement.

L’Etat va régler ce passif des pétroliers à travers des bons de trésor spéciaux (BTS) inscrit dans la loi des Finances 2023, annonce la ministre. « Il reste à attendre, la sortie du décret autorisant l’émission de ces BTS pour les pétroliers », précise Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison.

Cet accord règlement des dettes croisées avec les distributeurs de pétrole a été félicité par le FMI qui a notamment insisté sur la nécessité de mettre en œuvre intégralement l’accord conclu avec ses distributeurs pétroliers.

Par ailleurs, les administrateurs du FMI encouragent, la poursuite des efforts de modernisation de la gestion des finances publiques et d’amélioration de l’exécution et de la transparence du budget. Ils soulignent l’importance de nouvelles mesures pour améliorer le cadre juridique des marchés publics, notamment en exigeant l’identification des bénéficiaires effectifs ultimes.

(source: madagascar-tribune.com)