Commission Union africaine
Candidature à la Présidence de la Commission de l’UA : Madagascar sollicite le soutien du Congo-Brazzaville

Richard Randriamandrato joue une partie décisive dans cette dernière ligne droite de campagne au niveau des États africains. Reste à voir si les alliances régionales et les négociations stratégiques lui permettront de rallier la majorité nécessaire pour l’emporter.
La bataille pour la présidence de la Commission de l’Union africaine (UA) s’intensifie alors que la 38ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et de gouvernement approche, du 12 au 16 février prochain. Parmi les candidats en lice, Richard Randriamandrato, présenté par Madagascar, redouble d’efforts pour rallier les suffrages nécessaires. À quelques jours du scrutin, il mène une offensive diplomatique soutenue, appuyée par le président de la République Andry Rajoelina et son entourage.
Le lundi 3 février dernier, la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata, a été reçue par le président congolais Denis Sassou N’Guesso à Brazzaville, en présence de Richard Randriamandrato. La cheffe de la diplomatie malgache a transmis un message du président malgache Andry Rajoelina sollicitant le soutien du Congo-Brazzaville dans cette course pour la présidence de la commission de l’Union africaine. Ce rendez-vous a été important dans la campagne de Richard Randriamandrato, qui cherche à consolider les appuis en Afrique centrale, région où Sassou N’Guesso exerce une influence importante. Depuis plusieurs mois, l’ancien ministre des Affaires étrangères malgache accompagne systématiquement les déplacements officiels du chef de l’État en Afrique. Que ce soit lors du sommet de l’énergie à Dar-Es-Salam la semaine dernière ou du sommet d’urgence des chefs d’État de la SADC à Harare le 31 janvier dernier, Richard Randriamandrato ne manque aucune occasion de promouvoir sa candidature auprès des décideurs africains.
Réseau d’influence
L’élection à la présidence de la Commission de l’UA repose sur un équilibre délicat entre alliances régionales et intérêts géopolitiques. Lire la suite »
Présidence de la Commission de l’Union africaine : Hery Rajaonarimampianina est-il engagé dans la course ?
La course à la présidence de la Commission de l’Union africaine est ouverte. Pour cette fois, le continent s’est plié au principe de la Présidence tournante en confiant à l’Afrique de l’Est la responsabilité de présider sa destinée.

Les chefs de l’Etat de l’organisation panafricaine seront donc appelés à choisir parmi les candidats avancés par l’Afrique de l’Est. Pour l’heure, deux potentiels candidats émergent du lot : Hery Rajaonarimampianina et le kenyan Raila Odinga.
Des indiscrétions dans le milieu diplomatique au niveau continental confient que l’ancien président de la République, Hery Rajaonarimampianina, est vivement sollicité par de hautes personnalités africaines et de la sphère diplomatique africaine. Ce choix résulte de son parcours en tant qu’ancien chef d’État ayant des expériences reconnues en matière de gouvernance et de développement économique et social. Ses expériences politiques font aussi sa réputation au même titre que ses rôles et initiatives pour l’Afrique. De ce fait, beaucoup de capitales africaines attendent et suivent avec intérêt que la candidature d’Hery Rajaonarimampianina soit actée par le gouvernement de Madagascar.
Silence
Depuis l’élection présidentielle malgache, en novembre dernier, qui a vu la victoire au premier tour d’Andry Rajoelina, Hery Rajaonarimampianina a préféré garder le silence. Et, même après la publication de plusieurs articles dans des journaux internationaux sur son éventuelle candidature à la présidence de la Commission de l’Union africaine, l’ancien président de la République reste toujours bouche cousue. Toutefois, nous avons réussi à joindre l’ancien chef de l’État et obtenir des réponses sur certaines questions autour de sa position dans la politique intérieure du pays, sa place dans le parti HVM et son éventuelle candidature à la présidence de la Commission de l’Union africaine.
Politique intérieure