Confédération du Tourisme de Madagascar
Tourisme Sans Frontière : Madagascar intègre le Conseil d’administration

Tourisme Sans Frontière est une organisation non gouvernementale française ayant pour objectif d’accompagner des pays émergents dans un développement touristique approprié en faveur des populations locales.
Cet organisme intervient actuellement dans 25 pays éparpillés en Afrique, Amérique latine, Asie et en Océanie. Madagascar, plus particulièrement les régions de SAVA et de Boeny, fait partie des pays bénéficiaires. Lors de son assemblée générale qui s’est tenue récemment en France, la Grande île a intégré le Conseil d’Administration de Tourisme Sans Frontière. Le pays est représenté par l’administrateur axe Ouest de la Confédération du Tourisme de Madagascar, qui plus est le PCA de l’Office Régional du Tourisme de Boeny, en la personne Eric Razafimaitra. « Tout a commencé quand cet organisme a été sollicité par la ville de Mulhouse en France, qui a établi une convention de partenariat avec la ville de Mahajanga en 2010. Tourisme Sans Frontière a apporté un appui technique à l’Office Régional du Tourisme de Boeny, sans compter sa restructuration en vue de promouvoir cette destination régionale tout en assurant un développement touristique », a exprimé cet administrateur de la Confédération du Tourisme de Madagascar.
Formations sur les métiers du tourisme
Il est à noter que Tourisme Sans Frontière, qui a pour but de combattre la pauvreté en associant tourisme approprié et développement solidaire, souhaite établir des partenariats pérennes avec l’ensemble des opérateurs locaux et institutions publiques sur le développement touristique. L’ONG s’engage également à former les populations locales sur les métiers du développement local, du tourisme, de l’hôtellerie et de restauration en vue de générer des revenus et des emplois durables. « Sur ce point, nous ferons tout ce qui est possible pour que Madagascar puisse bénéficier d’un appui technique en matière de formation sur les métiers du tourisme, de l’hôtellerie et de restauration. En effet, cela constitue une faille au développement du secteur touristique dans le pays », a soulevé Eric Razafimaitra. Il est à rappeler que le ministère du Tourisme et de l’Artisanat prévoit d’attirer un million de touristes en 2028. Une création d’au moins 70 000 emplois s’impose, pour ce faire. « Nos interventions auprès du Conseil d’Administration de Tourisme Sans Frontière pourront ainsi contribuer à l’atteinte de cet objectif inscrit dans la politique générale de l’Etat en anticipant l’arrivée de ce million de touristes », a-t-il enchaîné.
Petits projets solidaires
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Groupement professionnel – La Confédération du tourisme change de main

Quelques changements interviennent dans le milieu du tourisme. En effet, de nouveaux membres sont élus à la tête du Conseil d’administration de la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), un groupement professionnel dédié à la promotion du tourisme et de la destination. À commencer par Tojo Razafimahefa, élu à la tête du Conseil d’administration pour un mandat de trois ans. Auparavant, vice-président du CA, il remplace Aina Raveloson qui occupait ce poste depuis 2021. À l’issue d’une Assemblée générale qui s’est tenue la semaine passée, Johann Pless, alors président de la Fédération des hôteliers et restaurateurs de Madagascar, est élu au poste de vice-président, tandis que François Xavier Mayer, Président directeur général du groupe «Princesse Bora Lodge» à Sainte-Marie, occupe le poste de second vice-président de la CTM.
Ainsi, ces changements interviennent comme une suite logique aux activités internes du groupe, intervenant à la fin d’un mandat. Les nouveaux membres du Conseil d’administration vont s’atteler à la promotion du tourisme, comme indiqué dans les attributs du groupement professionnel, mais aussi s’engager dans la relance dans laquelle le secteur privé et les acteurs gouvernementaux s’activent toujours. Les missions du nouveau CA de la Confédération du tourisme se résument également à la collaboration avec l’État et les partenaires techniques et financiers dans le but d’atteindre divers objectifs fixés par la Politique générale de l’État en matière de tourisme.
(source: Itamara Randriamamonjy – lexpress.mg)
Confédération du tourisme à Madagascar – La réouverture totale des frontières réclamée
Un appel d’urgence. Les groupements membres de la Confédération du tourisme à Madagascar (CTM) se sont serrés les coudes, hier, lors d’une conférence de presse à Tsaralalàna en demandant au Gouvernement de rouvrir les frontières aériennes. En effet, les neufs mois d’attente pèsent lourd sur l’activité économique des opérateurs touristiques. La promotion du tourisme national n’a pas vraiment permis aux opérateurs dans le reste de l’île à survivre. Les 2350 touristes internationaux arrivés dans la Grande île au cours des deux derniers mois n’ont fait profiter que Nosy Be. Sandra Affick, secrétaire exécutif de la CTM, a par ailleurs indiqué que la Grande île figure parmi les dix pays d’Afrique qui ferme encore ses frontières jusqu’à ce jour. « On demande la réouverture du ciel de Madagascar. Au pire, le Gouvernement ouvre les frontières régionales ou la liaison aérienne reliant Madagascar aux îles voisines comme La Réunion, Maurice ou Seychelles.
La faiblesse du pouvoir d’achat des malagasy n’arrive pas à relancer notre activité. Malgré les tarifs promotionnels, nous ne recevons que très peu de clients. Tout comme l’île aux parfums, la survie des autres régions dépend du tourisme international. A l’heure actuelle, nous rencontrons un grand problème de trésorerie. On ignore ce qui nous attend vu que nous n’avons aucune visibilité de la date de réouverture prochaine des frontières », souligne ce secrétaire exécutif de la CTM.
Par rapport à la propagation du coronavirus, les membres de la CTM ont proposé une reprise sécurisée. Les opérateurs que ce soit les tours opérateurs, les hôteliers, les guides, les restaurateurs et les transporteurs ont déjà suivi une formation relative au protocole sanitaire. En désarroi, la Confédération a annoncé que 80% des opérateurs ferment encore leurs établissements. « Beaucoup d’entreprises sont actuellement sur le point de mettre la clé sous la porte. Il est vrai que le Gouvernement a déjà plusieurs dispositions à notre endroit à travers différents reports. Mais nous devons maintenant payer nos arriérés à compter de l’année prochaine alors que nous n’avons plus aucun sou. On demande ainsi un nouveau report ou une exemption des obligations fiscales au titre de l’année 2020», poursuit-elle.
La prise en charge des factures JIRAMA et la Caisse Nationale des prévoyances sociales (CNAPS) par l’Etat ou par les partenaires techniques et financiers ainsi que le prolongement de la durée du chômage technique sont également des solutions proposées durant la conférence de presse.
A noter que les petits commerçants sur les routes nationales se lancent désormais vers d’autres activités comme la transformation du bois en charbon, l’exploitation minière ou bien la chasse, faute de travail. Ce qui entraîne la destruction de l’environnement. « C’est un cercle vicieux. Les petits commerçants vivant du tourisme s’orientent vers la destruction de notre faune et flore. Alors que ces derniers font l’objet de visite des touristes internationaux. Le secteur risque de s’assombrir pour de bon », exprime Sandra Affick.
Même si le tourisme est un secteur transversal, il représente 7% du Produit intérieur brut et fait vivre 1,5 million de personnes.
Solange Heriniaina
