Le Groupe de travail de haut niveau, coordonné par la Commission économique pour l’Afrique (CEA), comprend les ministres africains des Finances, de la Planification et du Développement économique, l’Union africaine, la Banque africaine de développement, Afreximbank et la Banque mondiale, avec la participation du personnel et des directeurs exécutifs du FMI. Le Groupe sert de forum pour élaborer des propositions de réforme de l’architecture financière mondiale et renforcer la voix africaine sur la scène mondiale.
La secrétaire exécutive adjointe et économiste en chef de la CEA, Hanan Morsy, a souligné la nécessité de défendre « des demandes concrètes et réalisables qui peuvent être rapidement mises en œuvre tout en dénonçant les déséquilibres structurels qui nécessitent une approche de réforme à plus long terme ».
Disponibilité des prêts
Les ministres se sont dits profondément préoccupés par le manque de ressources du Fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (PRGT), du FMI, qui accorde des prêts concessionnels aux pays à faible revenu. Ils ont appelé à une action immédiate pour augmenter les promesses de financement du PRGT afin d’en assurer sa durabilité à long terme. En outre, des appels ont été lancés pour mettre fin au remboursement des frais administratifs du PRGT et pour vendre une partie des réserves d’or du FMI à moyen terme afin d’accroître la disponibilité des financements.
Les ministres ont souligné la nécessité de revoir les limites d’accès à mesure que les ressources deviennent disponibles. Plus précisément, ils ont demandé une augmentation de la limite d’accès annuelle du PRGT à 200% du quota et de la limite d’accès cumulée à 600% du quota – conformément aux augmentations récemment convenues pour les limites d’accès au Compte des ressources générales (GRA).