Guatemala
Après l’Argentine, le Guatemala : un amendement pro-avortement retiré sous la pression populaire avant même son vote au parlement

Il y a un mois le Sénat argentin rejetait une loi légalisant l’avortement. Sous la pression populaire, le parlement guatémaltèque vient de retirer un amendement proposé par le parti de gauche (opposition) Convergencia pour autoriser les jeunes filles mineures à avorter jusqu’à la 12e semaine en cas d’abus sexuels. Au Guatemala, l’avortement n’est autorisé qu’en cas de risque grave pour la vie de la femme enceinte. Ce pays d’Amérique centrale est un ferme défenseur du droit à la vie de la conception à la mort naturelle, et l’année dernière il n’a pas hésité à recourir à l’armée pour bloquer le bateau de l’ONG néerlandaise Women on Waves qui prétendait distribuer illégalement des pilules abortives. En décembre, la Cour suprême du Guatemala interdisait la distribution d’un manuel de « santé reproductive » de l’ONU favorable à l’avortement et le dimanche 2 septembre une grande marche contre la légalisation de l’avortement se déroulait dans la capitale. Quelques jours avant la marche pour la vie, le président Jimmy Morales redisait clairement son opposition à l’avortement et aux « mariages » entre personnes du même sexe.
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Au centre des protestations, un amendement qui aurait légalisé l’avortement dans certains cas et un projet de loi promouvant l’idéologie du genre
Les Mayas, de -2600 à 1521, Mexique
Le Code Maya décrypté
Une fascinante civilisation: du Sud du Mexique, au Belize, au Guatemala, au Honduras et au Salvador.
Les Mayas sont demeurés ignorés des chercheurs jusqu’au début du XIXe siècle. La forêt avait repris ses droits sur la plupart de leurs cités, et, peu après la conquête espagnole, aux XVIe et XVIIe siècles, les prêtres européens avaient brûlé la quasi-totalité des livres (codices) en écorce de figuier laissés par les Mayas. Seuls quatre d’entre eux ont été retrouvés.
C’est une des plus anciennes civilisations d’Amérique : ses origines remontent à la préhistoire. La sédentarisation de populations est attestée, dans l’aire maya, à l’époque archaïque, entre le VIIe et le IIIe millénaire av. J.-C., les villages les plus anciens ayant été retrouvés sur les côtes de la mer des Caraïbes et de l’océan Pacifique. Les premiers indices de stratification sociale remontent à l’époque préclassique ancienne, au IIe millénaire av. J.-C., et se multiplient à l’époque préclassique moyenne, entre 1000 et 400 av. J.-C., avant l’émergence progressive d’États au préclassique récent. D’importantes cités-États mayas des Basses-Terres du sud, telles que Copán, Tikal ou Palenque, connurent leur niveau de développement le plus élevé à la période classique, entre le VIe et le IXe siècle de notre ère, avant d’être rapidement abandonnées entre la fin du VIIIe et du IXe siècle. D’autres cités subsistèrent ou se développèrent alors dans les Basses-Terres du nord ainsi que dans les Hautes-Terres du sud, avant d’entrer en décadence puis d’être quasiment toutes abandonnées ou refondées par les Espagnols peu après la conquête de l’Amérique au XVIe siècle. Les spécificités culturelles mayas ont alors été profondément modifiées par la colonisation espagnole, aboutissant à la culture maya moderne caractérisée par un fort syncrétisme (religieux, notamment).