inéligibilité de Marine Le Pen
Marine Le Pen appelle la CEDH à la rescousse pour faire lever la mesure d’exécution provisoire
La présidente du groupe RN à l’Assemblée a annoncé saisir la Cour européenne des droits de l’Homme pour demander la levée de sa sanction d’inéligibilité.

POLITIQUE – Menace mise à exécution. Quelques mois après le jugement rendu en première instance dans l’affaire des assistants parlementaires européens du RN, Marine Le Pen contre-attaque. « Je vais utiliser toutes les voies de recours possibles », prévenait-elle déjà dans les colonnes du Parisien début avril.
Condamnée fin mars à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire par le tribunal correctionnel de Paris, Marine Le Pen a fait appel et attend aujourd’hui le procès qui doit se tenir courant 2026. Mais la peine étant assortie d’une mesure d’exécution provisoire, la députée est d’ores et déjà inéligible à toute élection nationale qui se tiendrait d’ici là.
C’est donc au moment où Emmanuel Macron retrouve son pouvoir de dissoudre l’Assemblée nationale pour convoquer de nouvelles élections législatives que Marine Le Pen a décidé d’abattre l’une de ses dernières cartes. Sans recours possible au niveau national, la députée s’est tournée vers la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).
La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale a en effet transmis ce mardi 8 juillet à la CEDH une première requête « demandant la levée en urgence de la mesure d’exécution provisoire de la peine d’inéligibilité prononcée par le tribunal correctionnel de Paris le 31 mars 2025 », selon un communiqué.
Un précédent qui ne joue pas en sa faveur Lire la suite »