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Moshe Edri : « L’Iran est le principal facteur d’instabilité au Moyen-Orient »

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« Les troubles actuels au Moyen-Orient constituent une menace pour la paix et la sécurité dans le monde entier », a déclaré le directeur de l’IAEC à la Conférence de l’AIEA.

Le directeur de la Commission israélienne de l’énergie atomique, Moshe Edri, s’adressant à la Conférence générale annuelle de l’AIEA à Vienne, le 28 septembre 2022. (Autorisation)

Le directeur de la Commission israélienne de l’énergie atomique (IAEC) à déclaré mercredi à la Conférence générale annuelle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) que l’Iran est « le principal facteur » d’instabilité au Moyen-Orient, et qu’Israël n’acceptera pas que Téhéran se dote de l’arme nucléaire.

« Les troubles actuels au Moyen-Orient constituent une menace pour la paix et la sécurité dans le monde entier et requièrent l’attention de tous les États membres », a déclaré le général de brigade (à la retraite) Moshe Edri, directeur de la Commission israélienne de l’énergie atomique. « Ce pays constitue à lui seul le principal facteur d’instabilité de la région. »

Dans son discours à la Conférence générale annuelle de l’AIEA à Vienne, Edri a rappelé à l’organisme que l’Iran « a continuellement échoué à fournir des explications crédibles, ou des clarifications, concernant la nature de ces activités passées, et continue de tromper l’Agence et la communauté internationale concernant ses activités nucléaires clandestines ».

L’agence enquête sur des traces d’uranium découvertes sur des sites nucléaires non déclarés en Iran. Téhéran a exigé que l’AIEA mette fin à l’enquête avant d’accepter de réintégrer l’accord, mais le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, a déclaré lors de son discours lundi que son agence n’arrêterait pas l’enquête.

Les trois sites non déclarés constituent un point de friction essentiel dans les négociations visant à rétablir l’accord nucléaire conclu en 2015 entre l’Iran et les puissances mondiales.

L’organisme a fait pression pour obtenir des réponses sur la présence de matériel nucléaire sur les sites et la question a conduit à l’adoption d’une résolution critiquant l’Iran lors d’une réunion du Conseil des gouverneurs de l’AIEA, en juin.

Mohammad Eslami, directeur de l’Organisation iranienne de l’énergie atomique (OIEA), s’exprimant lors de la 66e Conférence générale de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) à Vienne, en Autriche, le 26 septembre 2022. (Crédit : AP Photo/Theresa Wey)

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