Isabel dos Santos

Après les « Luanda Leaks », la décomposition de l’empire d’Isabel dos Santos

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Depuis la publication de l’enquête coordonnée par l’ICIJ, la milliardaire angolaise fait l’objet de nombreuses poursuites.

La milliardaire Isabel dos Santos, fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, à Porto, en mai 2014.
La milliardaire Isabel dos Santos, fille de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos, à Porto, en mai 2014. FERNANDO VELUDO/AFP

Le monde que la milliardaire Isabel dos Santos et son mari, Sindika Dokolo, avaient pris l’habitude de sillonner en jet privé s’est brutalement rétréci. De Luanda à Monaco, de Lisbonne à Washington, de Praia à Genève, la fille aînée de l’ancien président angolais José Eduardo dos Santos se retrouve sur la sellette.

En Angola, où elle ne s’est pas rendue depuis deux ans, elle est désormais formellement accusée de fraude, détournement de fonds, blanchiment d’argent, trafic d’influence, abus de biens sociaux et faux en écriture. Face aux rumeurs de tractations avec le pouvoir angolais, le procureur de la République a démenti « toute sorte de négociation » avec Isabel dos Santos, qui risque, avec son époux danois d’origine congolaise, de lourdes peines de prison.

Depuis la publication des « Luanda Leaks », une enquête coordonnée par le Consortium international de journalistes d’investigation (ICIJ) avec 36 médias internationaux partenaires, dont Le Monde, son empire économique se dépèce au gré des révélations et des enquêtes judiciaires.

Indésirable au Portugal

Au Portugal, où elle a établi le siège de sa société de gestion financière, Fidequity, et où elle avait acquis des parts significatives dans des grandes entreprises, Isabel dos Santos est désormais contrainte de se délester de ses actions et de disparaître peu à peu.

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La corruption orchestrée par Isabel dos Santos, la fille de l’ancien président angolais révélée. Elle est accusée d’avoir détourné plus d’un milliard de dollars

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Longtemps, elle s’est crue protégée par son patronyme. Mais depuis la retraite de son président de père, la milliardaire Isabel dos Santos est devenue une cible, accusée d’avoir bâti son empire en pillant les ressources de l’Angola.

Déjà traquée par la justice son pays, la fille de Jose Eduardo dos Santos, qui a régné sans partage sur le pays pendant près de quarante ans (1979-2017) se retrouve depuis dimanche au cœur d’un nouveau scandale.

Après avoir épluché plus de 700.000 documents piratés dans une de ses sociétés, le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) lui reproche d’avoir détourné des milliards des caisses de l’Angola, un des pays les plus pauvres du monde.

Celle que ses compatriotes appellent la «Princesse», 46 ans, a démenti, hurlant «mensonge» et au «complot».

Depuis son tout premier investissement dans un bar-restaurant de luxe de la capitale Luanda, l’origine de la fortune d’Isabel dos Santos a toujours suscité la controverse.

Les rivaux de son père et de nombreux observateurs y voient le symbole du népotisme du régime dos Santos.

(La Croix)

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