Liberia
Pourquoi les États-Unis refusent d’utiliser le système métrique
Depuis plus de deux siècles, le système métrique s’est imposé comme la référence mondiale… sauf dans trois pays. Parmi eux, les États-Unis, qui continuent de mesurer en pouces, en gallons et en pieds. Mais pourquoi la première puissance mondiale refuse-t-elle d’adopter un système inventé en France et utilisé partout ailleurs ? Et comment la France a-t-elle imposé le mètre comme unité universelle ? Retour sur l’incroyable conquête du système métrique.
Précisions en réponse à vos questions : -Non, le système métrique n’a pas été créé par les égyptiens, et la théorie de la goutte d’eau n’est pas fiable. Une goutte d’eau peut mesurer moins qu’un centimètre, ce n’est pas une mesure universelle -Jefferson demande bien à la France de lui présenter son invention avant que le mètre ne soit finalement défini.
Les scientifiques français avaient créé des prototypes avec d’autres méthodes (comme une pendule battant une seconde) -Le BIPM est physiquement situé sur le territoire de Saint-Cloud, mais son adresse postale est rattachée à Sèvres. -Il y a eu d’autres tentatives de créer un système international avant la France. Comme celle de l’Anglais John Wilkins. Mais cela n’a jamais abouti. -Napoléon n’a pas imposé le système métrique, mais a contribué à sa diffusion en Europe continentale. À la place, il a imposé les « mesures usuelles », basées sur le système métrique. -L’ambassadeur français envoyé aux États-Unis s’appelle Joseph Dombey. Selon certaines sources, il aurait été attaqué par des pirates (plus précisément des corsaires anglais).
Évidemment, ce n’est pas la raison principale pour laquelle les États-Unis ne sont pas passés au mètre, mais plutôt à cause d’autres raisons politiques et économiques.
L’ancienne star du PSG et du Milan AC élu Président du Liberia
George Weah aura longtemps attendu sa consécration. L’ancien footballeur que tous voyaient élu président du Liberia va savourer une large victoire annoncée jeudi soir par la commission électorale (plus de 60% des suffrages). Depuis le vote du 26 décembre, le suspens ne semblait pourtant pas énorme. Les résultats du premier tour, plus de 38 % des voix, l’avaient placé confortablement en tête devant son rival, Joseph Boakai, le vice-président sortant, un personnage falot entièrement résumé dans son surnom, «Sleepy Jo» (Jo l’endormi). La campagne a montré l’indéniable popularité de l’attaquant vedette.

Weah redoutait toujours les leçons du passé. Par deux fois, en 2005 comme candidat pour la présidence, puis en 2012 comme candidat au poste de vice-président, il avait mordu la poussière, sèchement battu par Ellen Johnson Sirleaf, première femme élue en Afrique, en dépit des logiques arithmétiques. La présidente, privée de candidature par la limite des mandats, laissera sans doute la place au titulaire d’un autre parcours hors norme.